Tous les acteurs du voyage d’affaires sont impliqués pour intégrer la RSE, chère à leurs clients, dans leurs offres. La réduction des émissions de gaz à effet de serre dans le voyage d’affaires est le premier moyen utilisé, d’après Willam Edel, qui dirige l’agence Wagram Voyages.
Après 2 ans d’arrêt presque total des voyages pendant cette période Covid, la reprise de l’activité “business travel” est très nette.
Selon IATA, l’agence internationale du transport aérien, c’est en 2024 que le trafic retrouvera les couleurs de l’année 2019. En 2022, les chiffres représentaient déjà 84 % du trafic de 2019 et en 2023, ils atteindront 94% du trafic de cette année référence 2019.
Toutes les entreprises sont d’accord pour dire que le voyage d’affaires permet d'asseoir des relations commerciales, d’incarner des relations Be to B et de donner un certain sens à la valeur travail en privilégiant le contact, la relation et les rapports humains.
Le voyage d'affaires fait également la part belle à la confiance car rien de tel que le contact direct pour instaurer une relation commerciale pérenne et humaine.
Les visioconférences ont remplacé les voyages d’affaires pendant les deux années de la période Covid mais la plupart des utilisateurs des Zoom, Meet et autres Skype expriment aujourd'hui leur lassitude des écrans et aspirent à re-voyager !
Un concept va de pair avec la reprise des voyages d'affaires : la RSE
Elle s’est installée petit à petit dans la vie de nos entreprises et bien évidemment dans l’industrie du voyage d’affaires, une des premières visées !
Le Covid et ses conséquences ont participé au développement d’une véritable prise de conscience environnementale dans beaucoup d’entreprises qui considèrent qu’il faut voyager moins mais peut être voyager mieux ! D’autres se rachètent une conscience en jouant du “greenwashing”.
La mutation est bien présente avec notamment des appels d'offres qui font la part belle à la RSE, et les politiques voyages qui évoluent pour encourager les “voyages intelligents”. En 2022, la part de la RSE dans les différents appels d'offres dépassait déjà les 15% et pouvait atteindre 25% pour certains, comme chez Wagram Voyages, l’agence que je dirige. Ces chiffres sont valables pour les appels d'offres du secteur privé comme ceux du public.
Le voyage d’affaires demeure un secteur qui fait vivre directement ou indirectement des millions de personnes en France et Il est donc très facile aujourd’hui de distribuer des bons ou mauvais points. Il faut éviter de se laisser enfermer dans le piège moralisateur qui consiste à vouloir passer du tout au tout. On ne peut tirer un trait définitif sur le voyage, quel qu’il soit et il faut se poser d’autres questions sous-jacentes. Pourquoi voyager ? quel est l’objectif du voyage ? Quelle est la valeur ajoutée de ce voyage ?
Tous les acteurs de la filière sont aujourd’hui sur le pont pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. C’est la cas d’une compagnie aérienne comme Air France : le Groupe Air France-KLM s’engage à réduire son empreinte environnementale dans le cadre d'une démarche de développement durable et responsable. 30% de réduction des émissions de gaz à effet de serre liées au carburant d’aviation (scope 1 et 3) d'ici 2030 par rapport à 2019.
Qui aujourd’hui souhaite rester assigné à résidence comme en mars 2020 ?
Qui souhaite un monde figé ?
Le métier du voyage d’affaires, le métier de mon agence, Wagram Voyages, qui a 40 ans d’expérience à son actif, c’est la gestion des déplacements professionnels : on les simplifie, on les facilite, on les optimise et on tente de faire en sorte qu’ils deviennent plus responsables et plus durables ; bref on ne fait pas voyager moins mais on fait voyager mieux !