Assurances auto : retour sur les tarifs de 2022

Les différences de tarifs d’assurances auto en 2022

Le comparateur d’assurance LeLynx dresse le portrait des assurances auto pour l’année 2022. Et la moyenne annuelle des Français est de 645 euros. Les chiffres sont supérieurs aux années précédentes pour deux raisons principales. Tout d’abord, le trafic automobile est revenu à un niveau plus dense après deux années de diminution. La suppression des contraintes de circulation liées à la crise sanitaire a ramené les automobilistes sur les routes, entrainant de ce fait une hausse des primes d’assurances. D’autre part, le prix de l’assurance est lié à l’inflation. Ils sont en augmentation de 2,88% en comparaison avec 2021.

Les régions où les assurances sont le plus élevées tiennent la place qu’elles occupaient déjà les années précédentes. Il s’agit de la région Ile-de-France et de la Provence-Alpes-Côte-d’Azur. Les primes d’assurances y sont de respectivement 735 euros et 730 euros en moyenne. La faute est à rejeter sur un parc automobile important et un trafic dense entrainant une hausse des prix pour compenser une sinistralité plus élevée. C’est la Bretagne qui détient la plus faible prime d’assurance, avec 527 euros en moyenne par an, de 28,8% inférieure comparée aux habitants de la capitale.

Le détail des chiffres selon les véhicules, les malus et les stationnements

Mais ces chiffres reflètent uniquement une moyenne. Tous ne payent pas un prix équivalent. Les jeunes par exemple continuent de payer beaucoup plus cher leurs assurances, avec un tarif annuel moyen pour les jeunes conducteurs et les moins de 25 ans de 1.036 euros par an. Ce prix est en hausse de 65 euros par rapport à 2021. Les séniors de leur côté paient moins que les années précédentes, pour une prime moyenne de 419 euros annuels.

C’est bien la preuve que les tarifs diminuent avec l’expérience de conduite. Encore faut-il cependant être en mesure de prouver sa bonne conduite. Car le système de bonus/malus peut vite porter un coup au portefeuille. Le conducteur prudent s’acquitte ainsi en moyenne d’une prime annuelle de 520 euros par an, contre 1.070 euros pour un conducteur sous le coup d’un malus. Il existe enfin une différence de prix selon le lieu de stationnement de votre véhicule. Ainsi la voie publique fait monter les prix, considérée comme plus risquée. Le parking collectif en plein air fait descendre légèrement ce surcout, mais ne bat pas le tarif proposé pour un stationnement en garage surveillé ou en jardin clos privé.