À l’heure où le prix du litre d’essence flirte avec les 2 euros, l’hypothèse d’une nouvelle remise à la pompe n’est plus à exclure. TotalEnergies et le gouvernement sont en discussion sur ce sujet très sensible.
Litre d’essence à 2 euros : bientôt une nouvelle remise à la pompe ?
Les automobilistes auront-ils droit à une nouvelle remise à la pompe dans les stations services ? Ce n'est plus à exclure. Olivier Véran a déclaré sur BFMTV que des discussions étaient en cours avec TotalEnergies sur ce sujet. Le porte-parole du gouvernement n'a pas voulu entrer dans les détails et il ne s'est pas engagé sur une date de mise en œuvre de ce dispositif. Néanmoins, tous les clignotants semblent au vert pour une nouvelle aide envers les automobilistes. D'une part, les prix des carburants à la pompe flirtent dangereusement avec les 2 euros le litre d'essence.
Le litre d'essence toujours plus cher
Selon le relevé hebdomadaire du ministère de la Transition énergétique, le litre de SP95 s'établissait la semaine dernière à 1,9299 euro en moyenne. Le SP95-E10 était à 1,8996 euro le litre, tandis que le litre de gazole revenait à 1,8873 euro. Des prix élevés, mais qui ont tendance à reculer par rapport à la semaine précédente. Depuis le 31 décembre et la fin de la remise, les automobilistes paient plein pot des carburants dont les cours demeurent à des niveaux importants. Et la mise en œuvre d'un nouvel embargo contre les produits gaziers russes dimanche dernier ne va rien arranger.
TotalEnergies ouvert à une nouvelle remise
De son côté, TotalEnergies a effectivement ouvert la porte à une remise à la pompe. Patrick Pouyanné, le PDG du groupe pétrolier, a néanmoins précisé dans Le Parisien que le montant et les conditions de cette ristourne restaient à déterminer. C'est sans doute ce qui se discute entre l'entreprise et les pouvoirs publics. Le dirigeant admet qu'un litre d'essence à 2 euros constituait « un seuil psychologique dans les têtes des Français ». TotalEnergies a annoncé un bénéfice record de 19,5 milliards d'euros l'an dernier, de quoi rallumer le débat sur la taxation des « superprofits ».