Le dispositif de demande de l’indemnité carburant travailleurs ferme le 28 fevrier 2023. Seulement 30% des demandes prévues ont été effectuées.
Indemnité carburant : 30% des demandes prévues effectuées
L'indemnité carburant travailleurs trop peu demandée selon le ministre de l'Économie
Le dispositif de l’indemnité carburant travailleurs est en place depuis le 16 janvier 2023. Il s’adresse aux 10 millions de travailleurs qui utilisent leur véhicule pour des déplacements professionnels. Alors que 10 millions de Français pourraient en profiter, seuls 3 millions de personnes l’ont demandée. Interrogé sur Europe 1, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire rappelle aux 7 millions de Français encore éligibles qu’ils peuvent la demander.
Bruno Le Maire rappelle que « le système est extrêmement simple, je n’ai eu aucun retour négatif de ceux qui sont allés s’inscrire sur le site de la Direction générale des finances publiques. Mais il y a des personnes qui ne viennent pas solliciter cette aide. Je leur dis d’aller le faire, c’est un soutien au pouvoir d’achat ».
Le système de réclamation est simple pour tous les automobilistes éligibles
Mais alors pourquoi les Français ne font pas la demande ? Pas de réponse à la question pour le moment, à 8 jours de l’ouverture du système des demandes. Si le ministre prend la peine d’inciter à profiter de l’indemnité carburant travailleurs, c’est aussi parce qu’elle n’est disponible que jusqu’au 28 février 2023. Il suffit, pour en bénéficier, de répondre à certains critères.
La prime exceptionnelle est en effet conditionnée à un plafond de revenus d’activités de 14.700 euros de revenu fiscal de référence. Un passage rapide sur le site gouvernemental impôts.gouv.fr et le renseignement d’un état civil, de l’immatriculation et d’un numéro fiscal et le tour est joué. Le particulier reçoit alors directement sur son compte en banque un virement. Le montant est de 100 euros à partir du 27 janvier 2023.
Un milliard d’euros constituent l’enveloppe budgétaire prévu pour cette mesure d’aide. La fin de la ristourne générale sur la taxation du carburant, qui aura coûté 8 milliards d’euros à l’État en 2022, marque donc le début de la ristourne ciblée. Le dispositif dans sa globalité équivaut à une ristourne de 10 centimes par litre, sur la base de 12.000 kilomètres roulés dans l’année dans un cadre professionnel.