Netflix est parvenu à rebondir en fin d'année dernière, après avoir commencé 2022 en très petite forme. La plateforme de streaming numéro 1 au monde a fait le plein d'abonnés, et elle cherche désormais à mieux les rentabiliser.
Netflix explose le nombre d’abonnés en 2022 et veut les rentabiliser
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Publié le 23 janvier 2023 à 11h02
230,75 MILLIONSNetflix compte 230,75 millions d'abonnés payants.
En dépassant les 230 millions d'abonnés après un quatrième trimestre exceptionnel (7,6 millions d'abonnés supplémentaires), Netflix a prouvé sa résilience. Au premier semestre 2022, le service de vidéo à la demande avait en effet enregistré une perte inédite et inquiétante d'1,7 million de clients. Mais l'entreprise a su rebondir et finit donc très bien l'année avec un chiffre d'affaires de 31,6 milliards de dollars, soit 6,4% de plus qu'en 2021. Les investisseurs ont aussi les yeux sur les profits, et ils ont reculé de 12% l'an dernier, à 4,5 milliards de dollars.
Netflix fait la chasse aux comptes partagés
Netflix a tracé sa feuille de route : la plateforme cherche maintenant à rentabiliser ses abonnés actuels plutôt que d'en gagner. Le service va ainsi amplifier la chasse aux comptes partagés : les abonnés qui partagent leurs identifiants avec des amis ou des proches vont être invités à payer pour cette pratique très usitée. Greg Peters, le nouveau co-directeur général en tandem avec Ted Sarandos, a d'ailleurs admis que cette décision n'allait pas être « universellement populaire » et prévoit une vague de résiliations. Néanmoins, il compte sur la qualité du catalogue pour revenir dans les bonnes grâces des utilisateurs.
Débuts timides pour l'abonnement financé par la pub
Netflix a également lancé une nouvelle offre d'abonnement plus abordable financé par la publicité. C'est d'ailleurs Greg Peters qui a piloté cette nouveauté alors que Netflix était historiquement en défaveur de la publicité. Cette activité doit à terme représenter 10% du chiffre d'affaires de l'entreprise, dont 830 millions de dollars en 2023. Néanmoins, la formule a été lancée dans un marché publicitaire déprimé, avec une inflation qui restreint le pouvoir d'achat.