Nouvelle vague de licenciements programmée, cette fois, c’est au tour de Google d’annoncer un plan de départ de 12.000 salariés du groupe.
Emploi : Google licencie, après Meta, Amazon et Microsoft. Quid d’Apple ?
Google suit les GAFAM dans leurs plans de licenciements massifs
Les GAFAM font tour à tour des annonces de plans de départ et de suspensions de postes. Google s’apprête à supprimer pas moins de 12.000 postes, portant ainsi à environ 55.000 le nombre total de suspensions au sein des GAFAM. Ces suspensions de postes dans les grands groupes interviennent à quelques mois d’écart. La question qui demeure reste sans équivoque : à quand le tour d’Apple ?
Et ce pourrait ne pas être pour tout de suite. En effet, un phénomène explique ces plans de départs. Les grandes entreprises ont connu pendant la pandémie et les différentes restrictions partout dans le monde un essor économique très important. Il a donc été logique à cette période pour le groupe d’embaucher massivement pour répondre à la demande et au travail nécessaire. C’est ce même phénomène qui s’est d’ailleurs produit pour Amazon par exemple.
Des plans de départs forcés par le contexte économique
Mais la hausse économique est en train de retomber, faisant peser le poids de la masse salariale sur les budgets des 4 grosses entreprises. Dans un contexte économique compliqué, les publicitaires et les clients professionnels se montrent plus méfiants, réduisant aussi à leur échelle les revenus globaux de Google.
Il existe cependant une différence dans la nature même des grosses entreprises qui justifie l’absence de licenciements chez Apple. Là où les autres groupes sont majoritairement des applications ou des sites, pour faire simple, Apple est quant à lui un concepteur de produit. C’est-à-dire qu’une baisse de vente des appareils Apple est plus facilement amortissable qu’une baisse drastique d’utilisation d’Amazon ou de Microsoft.
Néanmoins, la situation d’Apple rend l’entreprise plus dépendante des systèmes de production, des pénuries de composants ou de microprocesseurs. Rien d’annoncé pour le moment, mais une menace qui plane toujours, notamment en cas d’invasion de Taïwan par la République de Chine.