Loin de mettre en cause la qualité de nos élites, le souci est avant tout de dénoncer toutes ces nominations incongrues, destinées à satisfaire l’ambition des donneurs d’ordre, patrons et politiques, détenteurs du pouvoir.
Un choix des élites qui fait mal à la France !
Pourquoi incongrues ? Parce qu’elles obéissent aux ordres de ces décideurs, considérés par beaucoup comme « au-dessus de tout soupçon ». Les meilleures d’entre elles, à la botte, régénèrent les effectifs des différentes classes dirigeantes. Le suivi de ce « turn-over » permanent et sans prise de risque est confié à des cabinets de conseil reconnus pour éviter de créer la discorde dans les rangs des prétendants méritants. Ces « choisis » constituent un vivier surabondant qui permet de pallier, hors compétence, les manques identifiés tous azimuts.
Il n’y a que la COM’ pour convaincre…
Ce mal ne peut être ignoré et passé sous silence. Les femmes et les hommes qui en souffrent ou qui s’en contentent sont présents dans nos entreprises comme en politique. Les pouvoirs « faibles » savent en tirer un avantage. La manipulation trouve sa place apparentée au « 7ème Art ». C’est l’image et la propagande qui priment. Pour comprendre le processus qui conduit à une perte des compétences, il importait de situer le décor et le système dans lequel ces acteurs opèrent, confrontés à des oligarchies omnipotentes, financières, lobbyistes ou issues des urnes. Pour la classe dirigeante, la communication est leur seul moyen d’affirmer sa présence au sein du système. L’objectif n’est pas de convaincre mais de plaire et de séduire avec des astuces et des gadgets qui finissent par irriter. Les mises en scène, le grandiose et l’abusif sont entrés dans les mœurs.
Pour la classe dirigeante, la communication tous azimuts est leur seul moyen d’affirmer sa présence au sein du système. Peu importe ce que l’on dit, il faut le dire ! L’objectif n’est pas de convaincre mais de plaire et de séduire avec des astuces et des gadgets qui finissent par irriter. Les mises en scène, le grandiose et l’abusif sont entrés dans les mœurs. C’est Winston Churchill qui disait : « La démocratie est le pire des systèmes à l’exclusion de tous les autres ».
L’opinion est trompée et partagée
Par définition ces « choisis » sont « porte-parole » de la France sur la scène internationale. C’est à ces grands patrons, chef de l’État et de gouvernement qu’il incombe de préserver notre patrimoine et de veiller à la pérennisation des acquis et à anticiper l’avenir, économique et financier, éducatif, social et sécuritaire. La place de la France, dans l’UE et dans le Monde. Elle ne peut se limiter à des soumissions à des enjeux financiers au gré de quelques avantages, en abandonnant sa souveraineté. Montées sur un piédestal, ces « élites de l’élite de l’élite » sont perçues et adulées par une partie de l’opinion publique et par la presse, tandis qu’une autre partie de l’opinion les appréhende comme des despotes et des Jupiters au point de les détester. Les véritables élites sont trop souvent sur la touche et c’est la France qui en pâtit !