Malgré plusieurs heures de discussions, les pays membres de l’Union Européenne ne sont pas arrivés à se mettre d’accord concernant le plafonnement du prix du gaz. Face à cette nouvelle impasse, les 27 se donnent une semaine pour enfin trouver un compromis.
Prix du gaz : l’Europe échoue encore à se mettre d’accord
Les prix du gaz toujours pas bloqués
Les réunions se suivent et se ressemblent. Les Européens n’arrivent pas à trouver un accord sur la question du plafonnement du prix du gaz. Malgré une nouvelle réunion, les ministres concernés ne sont pas parvenus à s’entendre. Certains pays comme l’Allemagne, refusent toujours de bloquer le prix de certains contrats stratégiques pour éviter une envolée sur les factures. Conscients d’être arrivés au bout de la démarche, les 27 se donnent désormais une semaine pour arracher un compromis.
Il y a urgence ! Ce dossier du plafonnement du prix du gaz bloque l’adoption de plusieurs mesures pour lutter contre la crise énergétique. Une nouvelle réunion se tiendra le 19 décembre. Entretemps, les chefs d’État des pays membres de l’Union Européenne s’empareront du sujet. L’objectif reste le même : empêcher une nouvelle flambée des cours qui pénalise les économies du Vieux-Continent.
Réduire la facture
Deux mesures importantes sont actuellement bloquées, faute d’accord. La première : l’achat groupé de gaz pour les États mais aussi pour les plus importantes d’entreprise. Avec cette force de frappe, les 27 espèrent arriver à faire baisser le prix de la facture. Par ailleurs, cette mesure prévoit un mécanisme de solidarité entre États dans le cas où un pays serait confronté à un risque de pénurie. Enfin, le deuxième volet concerne davantage les énergies renouvelables avec notamment une simplification des procédures d’autorisation.
Reste la question centrale du prix du gaz à partir duquel le mécanisme se déclencherait. Certains pays poussent pour un plafonnement dès lors qu’une facture grimpe à 275 euros/MWh pendant deux semaines consécutives. Le tout en étant supérieur d’au moins 58 euros à un prix mondial de référence pour le gaz naturel liquéfié. Pour faire simple : des conditions draconiennes. Même au plus fort de la hausse, jamais cette situation ne s’est présentée. Les Européens ont encore quelques jours pour se mettre d’accord.