Depuis plus de cinq ans, ETHIC (Entreprises de Taille Humaine Indépendantes et de Croissance) demande que le salarié étranger déclaré qui paie ses cotisations ainsi que l’employeur, puisse bénéficier d’un titre de séjour de la durée de son contrat.
Régularisation des salariés étrangers : La position du mouvement ETHIC fait école
Le gouvernement a enfin pris conscience via Olivier Dussopt, Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion et Gérald Darmanin, Ministre de l'Intérieur, que la situation en l’état était malhonnête, intenable et schizophrène.
En effet, les employeurs sont menacés juridiquement et les salariés le sont d’être virés ! Pour avoir un titre de séjour, le même salarié doit présenter 24 feuilles de paie illégales mais juridiquement valables. Pas très républicain !
ETHIC soutient Thierry Marx le président de l’UMIH (Union des Métiers et de l’Industrie de l’Hôtellerie) et Jean-Albert Guidou, responsable du collectif migrants au sein de la CGT, qui déclare que « les employeurs honnêtes sont dans des situations invraisemblables ».
« ETHIC a levé le lièvre il y a dix ans » rappelle Sophie de Menthon, présidente du mouvement patronal. Et de conclure : « ETHIC n’a aucunement vocation à s’occuper de la gestion de l‘immigration : nous disons juste qu’un travailleurs déclaré a droit à un permis de séjour le temps de son contrat ».