Les effets de la loi Lemoine n’ont pas été longs à se montrer : la possibilité de changer l’assurance emprunteur associée au crédit immobilier a été massivement utilisée par les Français. C’est en tout cas ce que révèle une étude de l’insurtech Magnolia.
Assurance emprunteur : les Français en changent de plus en plus pour faire des économies
Trois fois plus de demandes de changement d’assurance de prêt
Dans un article publié le 1er décembre 2022, Magnolia, insurtech qui propose entre autres de changer d’assurance de prêt, dévoile l’engouement des Français pour la loi Lemoine. Car cette dernière a radicalement changé les règles du marché de l'assurance de prêt en France. Depuis le 1er septembre 2022, toute personne peut changer d’assurance de prêt… et ce à tout moment.
Pour les Français, c’est une aubaine : renégocier son contrat d’assurance emprunteur permet de faire des économies. Et à l’heure où l’inflation explose (6,2% en octobre et novembre 2022 sur un an), toute amélioration du budget du ménage est bonne à prendre. Ce n’est donc pas étonnant que Magnolia annonce 300% de demandes de changement d’assurance de plus. Et ce, sur la seule période septembre-novembre 2022.
En trois mois, ce seraient ainsi 80.000 demandes de changement d’assurance emprunteur que l’insurtech a enregistrées sur son site. Avec un objectif simple : regagner un peu de pouvoir d'achat.
Couples, +45 ans… qui change d’assurance emprunteur ?
Avec des économies, selon Magnolia, de 10.000 euros en moyenne (sur la durée résiduelle du prêt), les Français sont forcément conquis. Surtout lorsqu’ils se retrouvent vers les dernières années de remboursement. Car Magnolia annonce « entre 100 et 200 euros par mois » d’économies pour un foyer, ce qui laisse entendre qu’il ne reste que 5 à 10 ans de remboursement à effectuer.
Et c’est cohérent avec le profil type des Français qui mobilisent la loi Lemoine. L’insurtech déclare que 41% des demandes de changement proviennent de personnes de plus de 45 ans. Les couples sont en outre sur-représentés (66% des demandes) tout comme les salariés (67%).