Cigarette électronique et puff, bonne ou mauvaise alternative au tabac ?

La cigarette électronique est souvent décriée par le grand public. Mais alors qu’en est-il vraiment de sa toxicité et de la dépendance crée ?

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Par Partenaire Modifié le 5 décembre 2022 à 10h33
la Cigarette électronique sous toutes ses formes y compris la puff est une alternative à la cigarette classique
la Cigarette électronique sous toutes ses formes y compris la puff est une alternative à la cigarette classique - © Economie Matin
23 %Sur l'ensemble des 13 millions de fumeurs, tous moyens confondus, 23% utilisent une cigarette électronique.

La cigarette électronique peut pallier à l'addiction en restant toutefois une dépendance

Dans toutes les mains, à toutes les lèvres, partout dans les espaces ouverts on la croise de plus en plus : il s’agit bien sûr de la cigarette électronique dont la version jetable s'appelle Puff. Elles ont conquis les espaces, séduit les consommateurs et soulevés bien des interrogations. Sont-elles vraiment un bon moyen pour arrêter de fumer? Sont-elles si neutres en produits toxiques comme le décrivent leurs fabricants ? Que contient le fameux liquide ? Autant de questions auxquelles les acteurs du marché tentent d’apporter des réponses dans la plus grande transparence.

Présentes sur le marché depuis 2010 en France, la cigarette électronique est un moyen alternatif de consommer de la nicotine en se passant de la cigarette en elle-même. Remplacer une addiction par une autre, est-ce vraiment une bonne solution ? En réalité le problème n’est pas tout à fait là. La toxicité de la cigarette classique réside principalement dans les produits additifs et la combustion. Or la cigarette électronique ne comporte pas tous ces produits, ne brule pas et ne compte de dangereux, dans sa composition, que la nicotine. Cette dernière entraine en effet une forte dépendance. Mais La différence entre l’addiction et la dépendance réside dans le danger réel pour la santé que représente l’addiction.

Pas de combustion, mais un procédé plus élaboré pour la remplacer

L’avantage qu’on ne peut pas retirer à la cigarette électronique est de réunir à la fois le geste et l’apport de nicotine si cher au fumeur. Le geste créé lui aussi une dépendance. Que ce soit par le biais de la mémoire musculaire qui programme la répétition instinctive de gestes appris et pratiqués, ou par le besoin physique d’un élément étranger pour extérioriser une frustration, un stress ou une nervosité.

La cigarette électronique est donc un excellent substitut à la cigarette. Très souvent inconnu du grand public, son fonctionnement est simple. Comme dans tout appareil électronique, elle comporte une pile. Rechargeable par simple câble branché sur le secteur ou remplaçable, elle fournit à un « atomizer » l’énergie nécessaire. L’atomizer, c’est la partie souvent plus fine que le boitier de la pile, où se passe l’essentiel de l’opération qui transforme le liquide en fumée. C’est dans l’atomizer que se trouve le réservoir. Celui-ci est en contact direct avec la résistance. Et c’est la résistance qui provoque le changement d’état du liquide. Sous l’influence de l’apport électrique qu’il revoit, un petit filament à l’image d’une ampoule chauffe une sorte de coton qui contient le liquide et ainsi permet le changement d’état. L’inspiration simultanée au déclenchement de l’apport d’énergie entraine la production de vapeur, et termine ainsi le cycle d’utilisation de l’appareil.

Cigarette ou puff, même fonctionnement, même neutralité en toxicité

Et le mécanisme est le même pour la cigarette électronique que pour la puff. La puff part du même principe que la cigarette électronique mais en est une version simplifiée. Pas de déclenchement manuel du processus, un capteur d’aspiration s’en charge pour vous. Disponible une gamme large et variées de gouts, vous la trouverez également plus ou moins chargée en nicotine selon le taux choisi. Attention toutefois à la consommation qui en découle. Certes les prix sont abordables, le panel de goûts proposés, fruités ou sucrés, est attirants, mais il est nécessaire de rappeler que la vente tant des cigarettes électroniques que des puffs est interdite à toute personne mineure, quel que soit son âge.

Quant au liquide contenu dans le réservoir, sa composition est publique, l’absence de goudron est certifiée. Il est bien moins toxique que l’avis général populaire voudrait le croire. Bien qu’on dénombre en France 13 millions de fumeurs, seuls 3 millions d’entre eux ont fait le choix de la cigarette électronique. Même si les boutiques physiques participent grandement au marché de la cigarette électronique, Les boutiques en ligne enregistrent une forte croissance. Entre livraison rapide, réduction des prix, et facilité d’accès, leur essor est justifié.

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