Dans un rapport, l’Insee met en évidence les grands bénéficiaires des réformes fiscales du gouvernement : les plus aisés. Leur niveau de vie a augmenté au cours des deux dernières années.
Impôts : les plus riches y ont gagné bien plus que les plus pauvres
Des baisses d’impôts importantes
Emmanuel Macron est souvent décrit comme le président des riches par ses adversaires politiques. Le dernier rapport de l’Insee ne va pas aider à changer cette image. Selon ce dernier, les dernières réformes fiscales bénéficient davantage aux plus aisés qu’aux plus modestes. Les différentes baisses d’impôts ont permis d’améliorer le train de vie des plus riches. Leur niveau de vie aurait augmenté de 470 euros par an en moyenne.
Les ménages aux salaires plus importants sont ceux qui tirent le plus profit de la baisse de l’impôt sur le revenu ou de la suppression de la taxe d’habitation. En 2020 et 2021, le dispositif s’est accéléré. À l’inverse, les moins aisés bénéficient plus des aides exceptionnelles de l’État. Elles sont mises en place pour compenser notamment la hausse des prix.
Les plus modestes accompagnés par le gouvernement
Ainsi, l’Insee explique que le niveau de vie des foyers les plus défavorisés a aussi augmenté. Mais moins que les plus aisés. Environ 90 euros par an pour seulement la moitié des ménages modestes. L’une des mesures qui a fait le plus mal au porte-monnaie des plus précaires : la hausse du prix du tabac. Un enjeu de santé publique mais une baisse à la clé de 50 euros par an du niveau de vie pour ces ménages.
Si les mesures exceptionnelles du gouvernement ont permis de réduire le taux de pauvreté en France, elles n’ont pas été reconduites en 2021. À la fin, le taux de pauvreté monétaire augmente conclut l’Insee. Plus 0.1 point en 2021.