Le coup de pouce au SMIC mécontente tout le monde

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Par Elisabeth Guedel Modifié le 27 juin 2012 à 11h31

Eco Digest du 26 juin 2012 (1) – La revalorisation du SMIC n’est pas encore connue, mais, déjà, tout le monde la critique. Le ministre du Travail, Michel Sapin, va annoncer aux partenaires sociaux ce mardi la hausse exacte du salaire minimum. Elle devrait être de 2 %. C’est trop, pour le patronat. La présidente du Medef, Laurence Parisot, plaide pour un coup de pouce équivalent à l’inflation, soit 1,4 %. Ce n’est pas assez pour les syndicats, qui appellent à une revalorisation de 4 à 5 % . La réunion des partenaires sociaux risque d’être un peu tendue... Lire le point de vue d'Olivier Boudon, le président de la CGPME, et celui de Guillaume Cairou, fondateur du cabinet de conseil Didaxis.

- 735 millions d’euros : c’est ce qu’a coûté le "bouclier fiscal" l’an dernier, selon Le Parisien/Aujourd’hui en France. Le plafonnement de l’imposition, mesure phare du quinquennat de Nicolas Sarkozy, a coûté presque 100 millions de plus par rapport à 2010, estime le quotidien, citant une note signée du directeur général des finances publiques, Philippe Parini. Pourtant, le nombre de contribuables concernés en 2011 (13 034) était inférieur à celui de 2010 (16 223). Le "bouclier fiscal" a été supprimé en juillet 2011 en même temps que le vote de la réforme de l'Impôt de solidarité sur la fortune (ISF).

Un autre impôt, la TVA, pourrait augmenter dans les services à domicile. Selon Le Figaro, Bruxelles voudrait revoir la taxe réduite à 7 % pour les travaux de jardinage, cours particuliers comme la musique (hors soutien scolaire) ou encore l’assistance informatique. La Commission estime que la réduction de la TVA ne se justifie pas. La taxe devrait atteindre les 19,6 %. En revanche, Bruxelles ne remet pas en cause la TVA à 7 % pour l’aide aux personnes âgées, aux malades ou encore pour les gardes d’enfants.

- Justice : l’ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, François Pérol, pourrait faire l’objet d’une information judiciaire pour prise illégale d'intérêt visant sa nomination à la tête du groupe Banque Populaire-Caisse d'épargne Natixis (BPCE) en 2009. La cour d'appel de Paris avait d’abord refusé d’ouvrir une enquête l’an dernier, mais les syndicats Sud et CGT de la banque ont formé un pourvoi et saisi la Cour de cassation, la plus haute juridiction française.

Et au procès en appel de Jérôme Kerviel, la Société générale campe sur ses positions. La banque a demandé la confirmation de la condamnation de son ancien trader à payer 4,9 milliards d'euros de dommages et intérêts, montant de la perte pour laquelle il est poursuivi. En première instance en 2010, Jérôme Kerviel avait été condamné à cette somme pharaonique ainsi qu'à cinq ans de prison pour avoir pris des positions spéculatives et les avoir dissimulées par des opérations fictives.


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