Le contexte d’inflation est à l’origine d’une nécessité : le pass navigo va augmenter pour pallier notamment à la hausse du prix de l’électricité.
Pass navigo : l’augmentation inévitable !
Augmenter le pass navigo, seule solution pour faire face à l'inflation
Valérie Pécresse, la présidente de la région Ile-de-France, a fait part mardi 22 novembre 2022 de son intention d'augmenter le tarif du pass navigo. Elle souhaite tout de même éviter que cette majoration dépasse 80 euros. L’augmentation semble inévitable, aussi la patronne de l’autorité régionale des transports Ile-de-France Mobilités (IDFM) partage les solutions qui permettraient de limiter l’augmentation. On retrouve des aides extérieurs, des augmentations de prises en charge du financement et en dernier recours, l'augmentation du prix du pass navigo, qui ferait peser sur les voyageurs le surcoût lié à l'inflation.
Les collectivités locales semblent avoir validé de leur côté une augmentation de 7,5%. La participation des entreprises via le versement mobilité devrait aussi augmenter de 7,5%, mais il s’agit d’une décision que seul le gouvernement peut prendre.
Un équilibre à trouver, un plafond à ne pas dépasser, mais une hausse inévitable
L’équilibre de financement est pour Valérie Pécresse une nécessité, bien que son avenir soit mis en danger par la hausse des coûts d’entretien et de fonctionnement du système de transports en commun. La hausse de l’électricité prend une grande part dans la fragilité des financements. Il manque ainsi 750 millions d’euros pour permettre de boucler le budget et de payer les factures. Aucune des trois sources de financement ne pourrait prendre en charge la totalité de la facture ni combler à elle seule le déficit qui s'annonce si aucune mesure n'est prise.
Les plans d’investissement seront pour autant maintenus. Ils concernent les nouvelles lignes du Grand Paris Express, la ligne 14 et le prolongement du RER E. La hausse devrait donc faire monter le prix mensuel du pass navigo jusqu’à 80 euros, voire jusqu’à 90 euros si les efforts entrepris n’aboutissent pas et que les versements mobilités ne sont pas augmentés par le gouvernement.