Apple s’apprête à réinventer le direct

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Par Jean-Baptiste Giraud Modifié le 20 août 2012 à 8h41

Ecodigest du 20 août 2012 (2) - Apple s’apprête à réinventer le direct. Alors que son cours de bourse a atteint vendredi son plus haut historique à moins de trois semaines du lancement du nouvel iPhone (lire ici "le nouvel iPhone 5 dope le cours d'Apple"), l’iPhone 5, Apple discute à bâtons rompus avec… les cablo-opérateurs américains. Objectif ? Que ceux-ci proposent à leurs abonnés, non plus leur « box » maison, mais l’Apple TV, qui pourrait exister demain sous deux formes. D’un côté, l’Apple TV lancée voici déjà deux ans, pilotée par un logiciel identique à celui de l’iPhone, et demain, la probable télévision Apple qui pourrait aussi s’appeler Apple TV.

Pourquoi distribuer l’Apple TV ? D’abord parce que l’Apple TV sous forme de boitier est vendue 100 euros, et pourrait donc être proposée aux cablo-opérateurs pour quelques dizaines d’euros. On est loin des deux cents euros que leurs coûtent en moyenne leurs « box » propriétaires, produites en petites séries, qui vieillissent souvent mal. iOS d'Apple offre un standard puissant, support de centaines de milliers d’applications, à commencer par des jeux, auxquels l’Apple TV commence déjà à donner accès. Certains jeux pour iPhone ou iPad utilisent en effet l’Apple TV comme écran principal de jeu, celui du terminal mobile devenant un écran supplémentaire. Ensuite, parce que l’Apple TV pourrait réinventer le direct. Jusqu’ici, le « Time shift », fonction permettant d’arrêter puis de reprendre le direct d’une émission, ne permettait pas de voir à 20h25 le journal télévisé démarré à 20h00 si la box n’était pas allumée, et sur la bonne chaîne. Actionnaire d’Akamai, leader des services de diffusion de flux sur Internet, Apple pourrait intégrer dans le logiciel de son Apple TV les outils permettant de reprendre un programme qui a déjà commencé a son début, même si l’on regardait une autre chaîne avant, ou si la box était éteinte. Une révolution.


Patrick Ricard est disparu. Le président du groupe fondé par Paul, son père, est décédé à l’âge de 67 ans, victime d’un malaise cardiaque. Patrick Ricard a transformé le fabricant de pastis franco-français en un groupe mondial, leader de l’industrie des vins et spiriteux puisqu’il occupe la deuxième place. Ricard, c’est aussi Chivas, Martell, Mumm, Absolut et tant d’autres noms d’alcools connus. Patrick Ricard avait cédé la direction générale du groupe à Pierre Pringuet. Il devrait logiquement en devenir prochainement le PDG. A lire aussi sur Economiematin.fr, l'hommage à Patrick Ricard "un hommage à Ricard sinon rien".

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Jean-Baptiste Giraud est le fondateur et directeur de la rédaction d'Economie Matin.  Jean-Baptiste Giraud a commencé sa carrière comme journaliste reporter à Radio France, puis a passé neuf ans à BFM comme reporter, matinalier, chroniqueur et intervieweur. En parallèle, il était également journaliste pour TF1, où il réalisait des reportages et des programmes courts diffusés en prime-time.  En 2004, il fonde Economie Matin, qui devient le premier hebdomadaire économique français. Celui-ci atteint une diffusion de 600.000 exemplaires (OJD) en juin 2006. Un fonds economique espagnol prendra le contrôle de l'hebdomadaire en 2007. Après avoir créé dans la foulée plusieurs entreprises (Versailles Events, Versailles+, Les Editions Digitales), Jean-Baptiste Giraud a participé en 2010/2011 au lancement du pure player Atlantico, dont il est resté rédacteur en chef pendant un an. En 2012, soliicité par un investisseur pour créer un pure-player économique,  il décide de relancer EconomieMatin sur Internet  avec les investisseurs historiques du premier tour de Economie Matin, version papier.  Éditorialiste économique sur Sud Radio de 2016 à 2018, Il a également présenté le « Mag de l’Eco » sur RTL de 2016 à 2019, et « Questions au saut du lit » toujours sur RTL, jusqu’en septembre 2021.  Jean-Baptiste Giraud est également l'auteur de nombreux ouvrages, dont « Dernière crise avant l’Apocalypse », paru chez Ring en 2021, mais aussi de "Combien ça coute, combien ça rapporte" (Eyrolles), "Les grands esprits ont toujours tort", "Pourquoi les rayures ont-elles des zèbres", "Pourquoi les bois ont-ils des cerfs", "Histoires bêtes" (Editions du Moment) ou encore du " Guide des bécébranchés" (L'Archipel).

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