Après la Murcie, la Catalogne, la région de Valence, c'est au tour de l'Andalousie de demander de l'aide à l'Etat central espagnol. Un crève-coeur pour ces régions fortement autonomes, qui se battaient chaque jour un peu plus pour se détacher des autres. Les voilà contrainte à mendier à Madrid. Dans le cas de l'Andalousie, c'est 1 milliard qui lui manque très vite pour boucler sa fin de mois, mais les mauvaises langues persiflent en affirmant que cette somme servira juste à maintenir la tête de la région andalouse hors de l'eau pendant quelques jours, au mieux semaines, avant que de nouvelles digues ne craquent.
Néammoins, comme par honte ou par pudeur, l'Andalousie ne parle que d'une difficulté passagère de trésorerie, sollicitant de Madrid une facilité de caisse ni plus ni moins. La dette publique andalouse n'est "que de"15,4 milliards, soit un peu plus de 10 % de son PIB annuel. L'Espagne a obtenu voici quelques semaines un "prêt" de 100 milliards d'euros à l'Europe, pour recapitaliser ses banques. Mais pour l'instant, pas ses régions...