I-lli-mi-té. Bientôt, la Banque Centrale Européenne devra peut-être financer des spots de publicité, à l'image des spots des opérateurs mobiles, pour expliquer au vulgus pecum européen son programme de rachat illimité de bons du Trésor grecs et italiens.
Actuellement, la BCE a fait l'acquisition sur le marché secondaire, pour décourager les spéculateurs, de titres de dette émis par l'Espagne ou l'Italie. Le montant de ces titres accumulés par la Banque Centrale Européenne s'élève à 225 miliards de dollars, auquel il faut rajouter pour être pleinement transparent, les 1000 miliards d'euros prétés par la BCE aux banques européennes.
Pour l'instant, sans avoit attiré la foudre sur un paratonnerre, ces inteventions n'ont pas eu d'effet significatif à court terme, si ce n'est une légère baisse des taux grecs et espagnols. L'inflation, elle, reste contenue dans la zone Europe. Pour mémoire, l'émission de 2 300 milliards de dollars par la Federal Réserve n'est donc rien en comparaison, mais éloigne un peu plus tous les jours la BCE de sa doxa fondatrice.