D'un côté l'iPhone plombe la balance commerciale américaine, d'après l'Asian Development Bank (étude de 2010) de l'autre il doperait la croissance... D’après une étude de l’économiste Michael Feroli de chez JP Morgan, la sortie du dernier né d’Apple, l'iPhone 5, et dont la présentation, la fameuse "keynote", est prévue ce soir à 19h00 (heure de Paris), pourrait doper le PIB des États-Unis d'un quart à un demi point sur le dernier trimestre de l’année.
Si l'iPhone a bien un prix de revient de 200 dollars, son prix de vente, (sans doute autour de 600 dollars sans abonnement), crée donc 400 dollars de richesse supplémentaire (marge brute servant à payer la R&D, le marketing, la publicité, les frais de gestion, les impôts.. ), localisée aux Etats-Unis ou sur un autre continent, mais rapatriée en tout cas dans les comptes mondiaux d'Apple.
Les analystes s'accordent sur l'hypothèse de 8 millions d'iPhone 5 vendus avant la fin de l'année, sachant que les livraisons débuteraient en... octobre. Mais à plusieurs reprises Apple avait explosé les prévisions les plus optimistes, lors du lancement de ses nouveaux produits.
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