Prix de l’électricité : Fermeture des lignes de TER !

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Par Charles Sannat Modifié le 20 octobre 2022 à 11h00
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@shutter - © Economie Matin
1,6 MILLIARD €Le surcoût en électricité pour la SNCF est estimé à 1,6 milliard d'euros en 2023.

Nous vivons dans un monde de fous. Je crois que dans ce pays tout le monde devient complètement malade. Le monde d’Ubu roi ! Une vraie société de mabouls.

Un monde où on vous demande tout et son contraire dans un espèce « d’en même temps » totalement impossible et au succès improbable.

Pour le virus du Covid, ouvrez les fenêtres toutes les 10 minutes et aérez. Pour la chaleur et la sobriété énergétique calfeutrez et fermez tout !

Les masques ne servent à rien en population générale… puis, port du masque obligatoire sinon 135 euros d’amende.

Et désormais, c’est un génial et totalement maboul pour la transition écologique prenez le train et les transports en commun mais à cause des prix de l’électricité on va fermer les lignes de TER !

C’est juste un délire collectif ahurissant dont le professeur en chef de notre asile d’aliénés n’est autre que le docteur Maboul du Palais !

Non pas qu’il soit plus maboul que tous les autres. Non.

A la grosse commission de Bruxelles ils sont carrément en phase terminale de décompensation de folie extrême.

Mais notre Manu incarne ce système qui se met à tourner en boucle et à se taper la tête contre les murs !

Plus rien ne fonctionne, parce que nous nous effondrons sur nous mêmes et les complexités que nous créons depuis des années. Nous croulons sous nos empilements de règles, de lois, de normes, de fiscalité toutes plus folles et incompréhensibles les unes que les autres.

Hausse du prix de l’électricité : des fermetures de lignes TER à venir

« La région Grand Est a annoncé envisager la fermeture de certaines lignes tandis que le gouvernement ne compte pas aider ces collectivités à faire face aux hausses de tarifs.

Des régions françaises seront forcées de « fermer les lignes » ferroviaires si l’État leur répercute la flambée des prix de l’électricité, a averti le président du Conseil régional du Grand Est, Jean Rottner (LR).

« A partir de 2024, c’est 8 % de droit de péage supplémentaire qui va s’exercer sur les régions », a déclaré M. Rottner lors d’un entretien avec des journalistes, avant une session jeudi du Conseil régional à Strasbourg. « Là, on dit stop, on ne peut pas ».

Le ministre des Transports Clément Beaune a indiqué le mois dernier que l’État n’envisageait pas a priori d’aide pour les régions , qui sont engagées par contrat à couvrir la hausse des prix de l’énergie pour les transports publics qu’elles organisent, comme les TER.

« Beaucoup de présidents de région sont en train de dire que si à un moment donné il n’y a pas une forme de remise en cause du système (…), on va à notre perte, c’est-à-dire qu’ on va fermer les lignes, clairement « , a relevé M. Rottner.

1,6 à 1,7 milliard de surcoût pour la SNCF

Le président de la SNCF Jean-Pierre Farandou a estimé le mois dernier le surcoût de la facture d’électricité entre 1,6 et 1,7 milliard d’euros en 2023.

La moitié de ce surcoût est imputable aux trains régionaux.

Or, la Première ministre Élisabeth Borne, lorsqu’elle était ministre des Transports, avait exigé en 2018 que SNCF Réseau, le gestionnaire des voies ferrées françaises, revienne à une génération de trésorerie positive à partir de 2024« .

Manu, il va vraiment falloir sortir du délire lié au mode actuel de fixation des prix de l’électricité.

Vas-y Manu, une grosse baffe pour Olaf !

En effet à Bruxelles c’est un peu l’effervescence car Manu envisagerait de reporter le sommet avec OlafGrossebaf.

Voici les indiscrétions en provenance de la capitale belge !

« Les querelles franco-allemandes sont aussi vieilles que l’amitié qui unit les pays – mais ces derniers mois, l’humeur glaciale a bloqué les progrès de l’UE sur tous les sujets, de la défense à la politique énergétique. Les relations entre les deux administrations actuelles sont devenues si improductives – pour ne pas dire toxiques – que les responsables envisagent maintenant de reporter une réunion bilatérale cruciale.

La dispute a atteint le niveau des dirigeants Emmanuel Macron et Olaf Scholz juste avant les traditionnelles consultations gouvernementales franco-allemandes, où les dirigeants des deux pays et leurs ministres se rencontrent pour une journée complète de discussions.

Selon plusieurs responsables français, Macron envisage de retarder la réunion prévue mercredi prochain à Fontainebleau, au sud de Paris – les premières consultations de ce type depuis que Scholz a pris ses fonctions l’année dernière.

Ces derniers mois, les responsables français et allemands se sont accusés mutuellement d’hypocrisie et d’égoïsme : Les responsables berlinois, par exemple, se sont plaints que leur gouvernement ait été injustement accusé d’aller trop lentement sur les livraisons d’armes à l’Ukraine et critiqué pour les subventions à l’énergie, alors que la France a été épargnée sur ces deux questions. Les responsables français, quant à eux, se sont plaints du repli sur soi de l’Allemagne en matière de coalition et de son incapacité à coordonner les actions importantes avec ses partenaires.

Mais la dernière dispute en date concerne les projets de défense communs : Berlin a décidé de dépenser 100 milliards d’euros supplémentaires pour son armée, mais les responsables politiques ont fait savoir qu’une grande partie de cette somme serait consacrée à des armes américaines prêtes à l’emploi, plutôt qu’à de nouveaux projets de défense européens visant à renforcer les capacités nationales, comme la France l’a demandé.

Un représentant du gouvernement français a cité des projets communs – notamment l’avion de combat FCAS (Future Combat Air System) et le char MGCS (Main Ground Combat System) – comme des domaines où les progrès ont été insuffisants.

L’énergie est l’autre domaine dans lequel Paris et Berlin n’ont pas réussi à s’entendre, selon les responsables, Berlin étant furieux de la décision de Macron de bloquer le gazoduc MidCat à travers la France, tandis que les responsables français ont critiqué Berlin pour ce qui a été perçu à travers l’UE comme un manque de volonté de trouver des réponses communes de l’UE aux prix élevés du gaz.

« Il n’y a pas assez de progrès sur les sujets [de discussion], il est donc possible que le conseil soit reporté pour nous donner plus de temps pour y travailler », a déclaré un fonctionnaire du gouvernement français.

En fait avec nos « zamis » les Allemands nous ne sommes à peu près d’accord sur rien.

L’Allemagne essaie de nous dépouiller, notamment sur nos capacités militaires, encore plus depuis que l’Allemagne veut se réarmer, avec son industrie à elle, pas en achetant made in France ou made in Europa.

Du coup, l’Europe de la défense a un coup dans l’aile !

Et puis cette histoire d’énergie est insupportable.

Alors Manu, je vais te proposer les contours d’un « deal » avec OlafGrosseBaf.

Voilà Olaf, tu arrêtes tout de suite de nous faire fixer le prix de l’électricité avec une indexation délirante sur le gaz. On repasse au prix de marché calculé par rapport au prix de production. Du coup, on sera plus compétitif en France, c’est comme ça. Mais comme nous sommes zamis, on envoie de l’électricité nucléaire pas chère à l’Allemagne pour faire tourner là-bas les grosses usines de la Ruhr. On peut même construire un gazoduc avec l’Espagne pour livrer la Germanie. Pas de problème, mais on ne joue pas au con Olaf.

Parce que si l’Allemagne ne doit pas éteindre ses usines dont l’Europe a aussi besoin, la France, elle, ne peut pas éteindre ses trains et ses TER.

Allez Manu.

Maintenant ça suffit.

Une baffe pour Olaf.

Et si ce n’est pas assez, balance deux baffes diplomatiques mon Manu !

Mais je te le dis très aimablement, Manu, si tu continues comme ça tu vas rentrer dans l’histoire comme étant le président qui a éteint la lumière de ce pays et coupé les trains parce qu’il n’avait plus d’électricité !

Manu, faut se réveiller mon biquet, c’est l’heure de se lever. C’est l’heure de faire preuve d’amabilité gauloise avec Olaf.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

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Charles SANNAT est diplômé de l'Ecole Supérieure du Commerce Extérieur et du Centre d'Etudes Diplomatiques et Stratégiques. Il commence sa carrière en 1997 dans le secteur des nouvelles technologies comme consultant puis Manager au sein du Groupe Altran - Pôle Technologies de l’Information-(secteur banque/assurance). Il rejoint en 2006 BNP Paribas comme chargé d'affaires et intègre la Direction de la Recherche Economique d'AuCoffre.com en 2011. Il rédige quotidiennement Insolentiae, son nouveau blog disponible à l'adresse http://insolentiae.com Il enseigne l'économie dans plusieurs écoles de commerce parisiennes et écrit régulièrement des articles sur l'actualité économique.

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