"Il y a des compromis possibles", notamment sur le renforcement du capital de la Banque européenne d'investissement (BEI), la mobilisation des fonds structurels inutilisés et la création d'une taxe européenne sur les transactions financières, a assuré lundi 22 mai, Pierre Moscovici, ministre de l'Economie et des Finances après avoir rencontré son homologue allemand Wolfgang Schäuble lundi à Berlin.
Pierre Moscovici a également exprimé sa position sur un eventuel retrait de la Grèce de l'Europe en expliquant : "Une sortie de la Grèce provoquerait une contagion de la crise dont l'ampleur n'est pas prévisible et peut-être pas maîtrisable". "Il faut tout faire pour aider les forces pro-européennes et pro-euro en Grèce en proposant notamment des mesures pour relancer la croissance et redonner espoir aux Grecs", a-t-il poursuivi.
Mais le ministre de l'Economie à tout de même reconnu qu'il persistait un "désaccord majeur avec l'Allemagne sur les eurobonds" souhaités par François Hollande mais rejetés par Angela Merkel.