« L’anticipation de la prise en compte de l’inflation par rapport au calendrier légal de revalorisation, c’est 90 euros en plus pour un salarié au SMIC sur le second semestre, qu’il n’aurait pas eu en l’absence de cette revalorisation. Quant au niveau du coup du pouce, il faut le comparer avec les derniers coups de pouce pour en mesurer la portée : +0.3 % en 2006 et 2001 et +0.46 % en 1998. Il faut donc remonter à 1997 pour trouver un coup de pouce supérieur ».
Michel Sapin, ministre du travail, de l’emploi et du dialogue social a annoncé ce mardi une revalorisation du SMIC à hauteur de 2 % au 1er juillet, soit 1,4 % au titre d’une prise en compte anticipée de l’inflation, et 0,6 % au titre de « coup de pouce », ce qui représente un gain net mensuel de 21,50 euros pour un temps plein.
Un avis que ne partage pas Pascal Debay de la CGT, membre de la commission exécutive confédérale en charge des questions salariales qui rappelle (à lire ici) que l'essentiel de ce coup de pouce est un simple rattrapage de l'inflation.