Le ministre du Budget, Jérôme Cahuzac, a reconnu dimanche que 2013 et 2014 seront très dures pour les Français, dans la mesure où il faut ramener le déficit public sous la barre des 3% du PIB et commencer à désendetter le pays.
« Nous avons deux années difficiles ou très difficiles devant nous », a t-il lancé lors du Grand Rendez-vous Europe-1/Le Parisien/i>télé. Et tout le monde va devoir se serrer la ceinture, a t-il précisé, « les plus aisés de nos compatriotes » mais aussi « les administrations », bref, « tout le monde ». L'an prochain, les impôts vont augmenter de près de 16 milliards d'euros, et les dépenses de l'Etat vont baisser de 10 milliards d'euros.
Ce n'est que vers la fin du quinquennat – comme par hasard ! – que les impôts pourraient commencer à baisser. « En 2015, 2016, 2017, nous prévoyons de commencer effectivement à diminuer les prélèvements obligatoires », a t-il précisé.
Reste que ce régime drastique est bâti sur une prévision de croissance de 0,8% en 2013, un pronostic très ambitieux, sachant que le PIB stagne pour le troisième trimestre consécutif !