Alors que Virgin vient d'annoncer son dépôt de bilan, la ministre de la communication Aurélie Filippetti dénonce, elle, une "concurrence déloyale" de la part des distributeur en ligne pointant du doigt le géant Amazon.
Ces entreprises « ne sont pas soumises à la même fiscalité que les entreprises localisées physiquement en France », accuse Aurélie Filippetti. Et la ministre n'a pas vraiment tort. Avec Google, Facebook et Apple, Amazon fait partie des "Big Four" d'Internet, les quatre mastodontes de la toile qui sont basés aux Etats-Unis et ne sont donc pas sous le coup de la règlementation française.
les magasins spécialisés comme Virgin Megastore sont "soumis à une véritable révolution et à une concurrence déloyale qui est le fait, il faut bien le dire, de certaines grandes entreprises de type Amazon", souligne la ministre de la Communication. "C'est facile pour des très grosses entreprises mondialisées de localiser leur siège au Luxembourg ou en Irlande pour échapper à l'impôt sur les sociétés et à la TVA", a-t-elle précisé.
Virgin Megastore possède 26 magasins en France et a réalisé un chiffre d'affaires de 286 millions d'euros en 2011. Mais depuis 2008 les problèmes s'accumulent : loyers trop élevés, chute des ventes physique de CD - moins 70% en dix ans - et de DVD mais également celle des livres qui a reculer pour la premiere fois en 2012.