Après Harlem Désir qui avait indiqué que Nicolas Sarkozy avait plombé les comptes de la France après le rejet par le Conseil constitutionnel des comptes de campagnes de Nicolas Sarkozy, c'est au tour de Michel Sapin de « se faire plaisir ». "Le non respect des comptes, il savait. C'est sciemment fait. Il a fraudé", a déclaré Michel Sapin pour qui Nicolas Sarkozy a sous-estimé ses dépenses de 2 millions d'euros. "Il veut toujours croire qu'il est la victime de quelque chose ; il est la victime de lui-même en l'occurrence".
Sarkozy ne peut pas se poser en victime
Selon Michel Sapin, Nicolas Sarkozy a ignoré les rappels de la commission des comptes pendant la campagne. Pour cette raison le ministre estime que Nicolas Sarkozy ne peut donc pas se poser en victimes . "Il savait qu'il ne devait pas dépasser une certaine limite"."Il veut toujours croire qu'il est la victime de quelque chose ; il est la victime de lui-même en l'occurrence", a lancé Michel Sapin
Le mensonge sanctionné
Pour Michel Sapin, ce ne sont pas les 466 000 euros de dépassement de budget qui est visé dans cette sanction mais plutôt le fait d'avoir sous-estimé de 2 millions ses comptes de campagne. "C'est cela qui a été particulièrement sanctionné. C'est le manque de sincérité - et le terme est utilisé par la commission et par le Conseil constitutionnel - qui est sanctionné. Un manque de sincérité, ça veut dire un mensonge et c'est le mensonge qui a été sanctionné", a martelé le ministre. "Il a été mis en garde. Il a passé au dessus. Il a fraudé. Il se croit toujours au dessus des lois. Et bien non !", a-t-il conclu.