Invité sur RMC et BFMTV mardi 8 octobre, le président directeur général de la Société Générale Frédéric Oudéa s'est notamment exprimé sur la questions des frais bancaires. Interrogé par Jean-Jacques Bourdin sur le montant de ses frais qui seraient en moyenne de 191 euros par an, le PDG de la Société Générale a indiqué qu'il est curieux de trouver les frais bancaires excessifs en les comparant aux autres frais comme ceux des opérateurs Internet. « En tant que consommateur, cela me surprend beaucoup. Vous payez sûrement pour votre abonnement Internet 30-35 euros par mois plus l'énergie. Ce que je veux dire par là, c'est qu'il est assez curieux de trouver 191 euros – c'est à dire 15 euros par mois à peu près la moitié d'une facture sur Internet – pour un service de proximité, de qualité. Nous avons 30 000 personnes dans nos agences, chaque jour, qui se concentre sur leurs clients. Il y a un coût, il faut les payer. Nous avons des systèmes d'information derrière pour assurer la sécurité des paiements en ligne. On investit comme dans Paylib. C'est comme si on négligeait l'ensemble des moyens pour assurer ce service ».
Sur les frais de découvert
Concrètement demande Jean-Jacques Bourdin, pour 35 euros de découvert combien doit-on payer de frais ? « Il y une loi adoptée par le gouvernement qui plafonne les frais pour ce type de situation », répond le PDG de la Société Génerale. « 20 euros », lui lance alors Jean-Jacques Bourdin, et 50 euros pour 65 euros découvert. « Derrière, rétorque Oudéa, ce n'est pas vraiment le montant du découvert qui est important. C'est pour éviter d'aller bloquer tout de suite l'opération. 20 euros c'est désormais le plafond mensuel ». Prenant alors un exemple il explique : « Vous avez trois chèque qui arrivent, le banquier fait quoi ? IL faut les payer ces chèques et la banquier voit alors son client savoir s'il peut payer. Et tout cela, ça un coût ».