Le Français moyen s’en sera sûrement rendu compte. Invité ce jeudi 3 avril de Jean-Jacques Bourdin sur RMC/BFM TV, Dominique Bussereau, ancien ministre des Transports et président du Conseil général de la Charente-Maritime s’est prêté au jeu des souvenirs en évoquant sa jeunesse sur les bancs de Sciences Po, avec un certain François Hollande. Révélations.
Une "petite phrase" politique hilarante sur l’instant, mais qui rappelle sans doute des coupes douloureuses dans les porte-monnaies des Français.
François Hollande adorait les impôts dans sa jeunesse
Ainsi donc, d’après Dominique Bussereau, François Hollande adorait les impôts dans sa jeunesse. "Il nous expliquait que le moyen de réformer la France, c’était la fiscalité" déclarait donc ce jeudi Dominique Bussereau, à l’antenne de RMC. Ajoutant "on s’en est aperçu", non sans ironie. Pas de panique donc, les impôts augmentent, mais la France se réforme petit à petit…
Quarante ans après c'est toujours le cas
Le député UMP de Charente-Maritime va un peu plus loin en précisant que ce point de vue n’était pas forcément partagé avec tout le monde, sur les bancs de Sciences Po. "Je m’aperçois que quarante ans après, c’est toujours le cas" précise l’homme politique. Evoquant d’autres souvenirs d’étudiants, parmi lesquels une violente attaque du GUD contre l’institution de la rue Saint Guillaume, Dominique Bussereau conclue en affirmant que "c’est cette croyance de Hollande dans la fiscalité pour réformer la société" qui l’a beaucoup marqué.
Les classes moyennes en font les frais
Et pour cause. La refiscalisation des heures supplémentaires, la contribution exceptionnelle sur la fortune, la création d’une nouvelle tranche d’impôt sur le revenu à 45 %, l’abaissement du quotient familial à 1 500 euros par demi-part et l’abaissement du plafond des donations sans imposition à 100 000 euros tous les 15 ans, sont autant d’exemples que François Hollande reste un fan inconditionnel des impôts. Aux frais des classes moyennes, qui sont une fois de plus les premières à trinquer.
Pas assez pauvres pour bénéficier des aides de l’Etat, et pas assez riches pour ne pas ressentir les hausses de la fiscalité, la famille type du couple marié aux revenus annuels de 51 000 euros avec deux enfants, soit le modèle traditionnel familial français actuellement, est celle qui a le plus à perdre de la passion du chef de l’Etat pour les impôts.