Non vous ne rêvez pas. Le gouvernement, de plus en plus acculé par Bruxelles aux sujets de la croissance et de la réduction du déficit, cherche à tout prix à relancer la consommation et le pouvoir d’achat des Français, quitte à changer son fusil d’épaule.
Après deux ans d’augmentation de la fiscalité et un ras-le-bol fiscal généralisé, voici que le gouvernement semble faire marche arrière sur la question des impôts.
Manuel Valls promet une baisse d'impôts
Invité dimanche 11 mai dernier du journal télévisé de TF1, Manuel Valls s’est engagé à baisser les impôts des plus modestes. La confirmation de ce que le Premier ministre avait annoncé lors de son discours de politique générale devant l’Assemblée nationale. Dans les faits, ce sont pas moins de 650 000 foyers qui devraient être concernés par ces baisses d’impôts. Quitte à ce qu’ils redeviennent non-imposables.
650 000 ménages pourraient en bénéficier
"Il y a à peu près 650 000 ménages qui sont rentrés dans l’impôt et qui doivent en sortir" a donc déclaré Manuel Valls, sans plus de précisions. Le Premier ministre a toutefois déclaré que le gouvernement planchait actuellement sur une mesure, sans dire laquelle, qui concernerait les personnes gagnant entre 1,2 et 1,3 Smic.
60 milliards d'euros d'augmentation d'impôts en quatre ans
"Entre 2010 et 2012, la droite a augmenté les impôts de 30 milliards. Et entre 2012 et 2014, la gauche les a augmentés aussi de 30 milliards. Ca suffit, c’est trop. Trop d’impôt, selon la vieille formule, tue l’impôt et tue surtout la compétitivité de notre pays" a reconnu Manuel Valls, prenant l’engagement de faire baisser la pression fiscale.