Après les personnes tentant de se rendre à leur travail par tous les moyens, les étudiants. Interrogé vendredi 13 juin sur France Info, le secrétaire d’Etat chargé des Transports a tenu un discours ambigu vis à vis des grèves à la SNCF. Les épreuves du bac ne seraient pas menacées, mais la journée de lundi, oui.
Les candidats au baccalauréat habitués des transports en commun de la SNCF auront sans doute du mal à se rendre à la traditionnelle épreuve de philosophie, qui débute lundi 16 juin.
Le baccalauréat menacé par la grève à la SNCF
Interrogé sur France Info au sujet des grèves SNCF qui paralysent le pays depuis trois jours, Frédéric Cuvillier, le secrétaire d’Etat aux Transports, a concédé vendredi 13 juin que la journée de lundi était menacée. Or lundi débute le baccalauréat pour près de 687 000 élèves. Ces derniers pourraient donc avoir du mal à se rendre à la traditionnelle épreuve de philosophie.
Un dispositif conjoint entre Frédéric Cuvillier et Benoît Hamon, ministre de l'Education nationale
Pour pallier à cela, Frédéric Cuvillier a annoncé réfléchir avec Benoît Hamon, ministre de l’Education nationale, à un dispositif "pour faire en sorte qu’il n’y ait pas de conséquences sur le bac". La faute à CGT-Cheminots et SUD-Rail, deux syndicats ayant décrété la poursuite du mouvement social lundi, pour protester contre la réforme ferroviaire ambitionnée par le gouvernement.
Les syndicats du rail opposés à la réforme ferroviaire
Cette réforme ferroviaire voudrait rapprocher la SNCF de RFF, le Réseau ferré de France. Une mesure que réfutent en bloc les syndicats du rail, qui estiment plonger dans l’inconnu. En résumé, "on sait ce que l’on a, on ne sait pas ce que l’on y perdrait". Le baccalauréat, dont le coût pour l’Etat est estimé à 80 euros par élève, pourrait bien revenir un peu plus cher cette année si le mouvement social à la SNCF se poursuivait.