Les risques qui pèsent sur le bon déroulement des épreuves du baccalauréat auraient-ils ému le président de la République ? Interrogé sur les grèves SNCF depuis Andorre, où il était en déplacement, François Hollande a demandé aux syndicats de stopper le mouvement social.
"Je vous demande de vous arrêter."
Grèves à la SNCF : "Il faut savoir arrêter un mouvement"
Tel est le message de François Hollande, vendredi 13 juin, au sujet des grèves SNCF qui secouent le pays. "Il y a un moment où il faut savoir arrêter un mouvement et être conscient des intérêts de tous" a déclaré vendredi le chef de l’Etat, en déplacement à Andorre. Dans le même temps, le président de la République a confirmé les risques qui pèsent sur le baccalauréat, et notamment lundi 16 juin, pour la première épreuve de philosophie. Confirmant les craintes de Frédéric Cuvillier, le secrétaire d’Etat aux Transports, François Hollande a parlé de "conséquences dommageables." Dans le même temps, Benoît Hamon a précisé que si retards il y aurait pour l'épreuve du bac, les élèves auraient droit à du temps supplémentaire pour plancher.
Une réforme ferroviaire pour un meilleur service public
Le chef de l’Etat a ajouté qu’"il y a encore quelques heures pour trouver l’aboutissement à un conflit qui n’aurait jamais dû être aussi long." François Hollande a également tenté de rassurer les grévistes sur la réforme ferroviaire, l’objet de toutes leurs craintes. Cette réforme est faite selon lui "pour qu’il y ait un meilleur service public", précisant que "les assurances ont déjà été fournies" aux cheminots.
Oui au dialogue, non à la grève
Le président de la République a enfin déploré l’abandon du projet d’accord, jeudi 12 juin dernier, en particulier à cause de deux syndicats, CGT-Cheminots et SUD-Rail qui souhaitent poursuivre le mouvement lundi. François Hollande a tenu a rappelé les "responsabilités" de chacun. "Le dialogue est toujours possible, mais la grève n’est pas nécessaire" a conclu le chef de l’Etat.
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