Le président du CSA subit depuis mardi 29 juillet, date à laquelle il a rendu publique sa décision de ne pas incorporer LCI à la TNT gratuite, une pluie de critiques. L’intéressé a réagi mercredi au micro de France Info, demandant au groupe TF1 de ne pas fermer sa chaîne d’information.
Le CSA contre-attaque.
LCI : pas d'erreur du CSA pour Olivier Schrameck
Après la pluie de critiques qui s’est abattue sur le Conseil supérieur de l’audiovisuel, son président, Olivier Schrameck, a réagi mercredi, se défendant de toute erreur, et demandant à TF1 de maintenir sa chaîne. Pour lui, la décision de ne pas inclure LCI dans la TNT gratuite n’est absolument pas une mauvaise décision, ni une erreur. "Nous avons la conviction que nous avons fait ni erreur de fait, ni erreur de droit, ni erreur d’appréciation" a-t-il déclaré sur France Info.
Un mauvais contexte économique pour inclure LCI dans la TNT
Rappelant les principes qui régissent le CSA, Olivier Schrameck a mis en avant l’équilibre, l’harmonie, et l’évolution positive du secteur audiovisuel en France, arguant qu’inclure LCI, Paris Première et Planète + à la TNT aurait déstabilisé le secteur, et notamment les principales chaînes d’information en continu que sont BFM TV et iTele. En clair, le contexte n’y est pas.
Pour Olivier Schrameck, TF1 n'a rien à faire de LCI
Au sujet de la "menace" de Nonce Paolini de fermer la chaîne fin décembre, Olivier Schrameck joue la carte de l’incohérence. "Il n’y a pas de plus éclatante et de plus malheureuse coïncidence de ce lien [entre TF1 et LCI NDLR] quand le journal de TF1 a consacré huit minutes à ce seul thème alors que nous sommes confrontés à une actualité dense et tragique."
En clair, Nonce Paolini se bat en façade pour LCI, mais n’en a réellement cure. Olivier Schrameck a enfin estimé qu’il serait préférable pour TF1 de maintenir LCI en activité. Pour TF1, et pour les 247 salariés de la chaîne d’information…
Lire également :
Refus de la gratuité à LCI : le CSA a démérité. C'est un véritable ennemi de l'emploi