Apple réclame 700 millions de dollars en plus à Samsung

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Par Jean-Baptiste Giraud Publié le 24 septembre 2012 à 4h41

Plus d'un milliard de dollars ne suffisaient donc pas : Apple a demandé ce week-end une rallonge de 700 millions au tribunal californien qui lui a donné raison à la fin du mois d'août. Reconnu coupable d'avoir violé plusieurs brevets d'Apple sur ses iPhone et iPad, le géant coréen de l'éléctronique a été condamné à retirer de la vente certains de ses téléphones et tablettes (des modèles en fin de vie). Et donc à verser 1,05 milliard de dommages et intérêts à Apple.

De son côté, Samsung n'a pas l'intention d'en rester là. Le premier fournisseur en composants éléctroniques d'Apple a demandé au tribunal un nouveau procès en appel, estimant que le procès de premier instance ne s'était pas déroulé dans des conditions équitables. Il faut dire qu'Apple avait l'avantage du terrain, son siège social étant installé en Californie, comme le tribunal saisi, et les membres du jury qui ont évalué le montant du préjudice.

Apple et Samsung s'affrontent dans d'autres pays, une douzaine au moins, mais en dehors de la justice allemande qui a également interdit à la vente plusieurs appareils de Samsung dont sa tablette Galaxy Tab 10.1 (remplacée depuis par une version recustomisée pour se différencier de l'iPad), les résultats ne sont pas aussi tranchés qu'en Californie. Mais une série d'autres procès couvent : Apple pourrait prochainement s'attaquer aux autres fabricants de téléphones sous Android, puisque le tribunal californien a bien établi que Samsung avait violé des brevets d'interface et de fonctionnalités du logiciel de l'iPhone, et pas seulement copié son design. Ou bien des transactions financières sont-elles déjà en cours ?

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Jean-Baptiste Giraud est le fondateur et directeur de la rédaction d'Economie Matin.  Jean-Baptiste Giraud a commencé sa carrière comme journaliste reporter à Radio France, puis a passé neuf ans à BFM comme reporter, matinalier, chroniqueur et intervieweur. En parallèle, il était également journaliste pour TF1, où il réalisait des reportages et des programmes courts diffusés en prime-time.  En 2004, il fonde Economie Matin, qui devient le premier hebdomadaire économique français. Celui-ci atteint une diffusion de 600.000 exemplaires (OJD) en juin 2006. Un fonds economique espagnol prendra le contrôle de l'hebdomadaire en 2007. Après avoir créé dans la foulée plusieurs entreprises (Versailles Events, Versailles+, Les Editions Digitales), Jean-Baptiste Giraud a participé en 2010/2011 au lancement du pure player Atlantico, dont il est resté rédacteur en chef pendant un an. En 2012, soliicité par un investisseur pour créer un pure-player économique,  il décide de relancer EconomieMatin sur Internet  avec les investisseurs historiques du premier tour de Economie Matin, version papier.  Éditorialiste économique sur Sud Radio de 2016 à 2018, Il a également présenté le « Mag de l’Eco » sur RTL de 2016 à 2019, et « Questions au saut du lit » toujours sur RTL, jusqu’en septembre 2021.  Jean-Baptiste Giraud est également l'auteur de nombreux ouvrages, dont « Dernière crise avant l’Apocalypse », paru chez Ring en 2021, mais aussi de "Combien ça coute, combien ça rapporte" (Eyrolles), "Les grands esprits ont toujours tort", "Pourquoi les rayures ont-elles des zèbres", "Pourquoi les bois ont-ils des cerfs", "Histoires bêtes" (Editions du Moment) ou encore du " Guide des bécébranchés" (L'Archipel).