Ah la Suisse ! Gstaad ! Ses pistes, ses châlets, ses boîtes de nuit, ses magasins de luxe, son forfait fiscal... Johnny Hallyday "domicilié" en Suisse depuis plusieurs années pour pouvoir bénéficier d'un fiscalité avantageuse a été sauvé, hier, comme les 5000 autres étrangers bénéficiaires du forfait fiscal, par les habitants du canton de Berne.
Lors d'une votation (les référendums locaux, en Suisse) ce dimanche, les deux tiers des votants ont rejeté l'abolition de ce dispositif qui permet aux "résidents" étrangers en Suisse de n'être imposés que sur la base de leur train de vie, et non de leurs revenus. Ainsi, c'est la consommation qui est taxée, et non les recettes. Mais pour cela, il faut respecter certaines régles. A commencer celle de résider effectivement six mois de l'année au minimum en Suisse, d'où nos guillemets, plus haut. Il est de notoriété publique que certains "résidents" suisses déclarent passer six mois de l'année aux Etats-Unis par exemple, trois mois en vacances au bout du monde, mais aussi trois mois en France, et six mois en Suisse aussi...
La votation de ce dimanche a tout de même fait un brin bouger les lignes. Désormais, le montant imposable au forfait fiscal sera au minimum de 400 000 francs suisses (soit 330 000 euros), alors que jusqu'ici, il n'y avait pas de minimum. Une sorte e forfait dans le forfait, en somme !