Un propriétaire paye l'ISF pour la valeur fictive d'un bien, un " actif non financier " qu'il a construit (parfois hérité de ses parents), entretenu, amélioré souvent en y mettant toute son énergie, son temps libre et ses économies, non sans payer à chaque fois des taxes sur tout, déjà. Et pourtant, plus il aura mis de sueur pour arranger son toit, plus il sera racketté par le fisc qui valorisera le bien en fonction de son état...
L'accession à la propriété encouragée par les gouvernements successifs depuis des décennies, a permis d'éviter le recours à l'aide publique pour se loger (HLM, logement sociaux, allocation logement, etc...) Ou encore l'attribution aux frais du contribuable d'un appartement de la RIVP (Régie Immobilière de la Ville de Paris) pour apparatchiks comme Jean-Pierre Chevènement, Delphine Batho, ... tous ces fameux "mal logés" de la république socialiste !
Ce toit, le propriétaire l'utilise pour lui et sa famille mais n'en tire aucun profit ...
Au contraire : Impôts fonciers toujours plus lourds, charges d'entretien, réparations, taxes sur les matériaux, taxes sur les entreprises tous ces frais dont le propriétaire assume la charge sans partage.
Malheur à celui qui habite sa maison depuis longtemps si celle-ci se retrouve dans une "zone urbaine tendue", ou qui aura un emplacement devenu "prisé", il paiera lourdement sa "chance".
La spéculation induite par la demande enflera la valeur fictive du domicile jusqu'à ce que ce même propriétaire finisse par ne plus pouvoir payer ses impôts ! A fortiori si l'heureux "riche" (qui s'ignore) se retrouve au chômage ou malade ou dépendant... Impossible alors pour lui de conserver son foyer (
Écrasé d'impôts, le contribuable devra renoncer à son droit fondamental de la propriété exprimé dans l'article XVII de la Déclaration universelle des droits de l'homme et du citoyen : La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et sous la condition d’une juste et préalable indemnité.
En désespoir de cause, il brûlera des cierges afin que son emplacement envié soit abandonné pour un autre endroit... Si par hasard (Dieu se promenant incognito selon Einstein) le secteur perd sa valeur, il pourra toujours demander au Fisc la rétrocession des taxes payées pendant des années pour... rien ! Après tout, la mode est bien au ré-enchantement ainsi qu' à la rétroactivité non ? Bien sûr, vous connaissez la réponse et la rétroactivité ne marche que dans un sens ...
Seules solutions pour échapper au racket fiscal, faire comme nos politiques actuels, François Hollande en tête : Sous-estimer son logement et espérer pour les Petits de ce monde...la même "mansuétude" du Fisc que pour les Grands ! Ou encore, habiter un taudis au fin fond de la France, un coin perdu, abandonné de toutes commodités, emplois et services publics et dont personne ne voudra jamais et...le faire peindre par Van Gogh !!