Les fumeurs, vrais patriotes économiques ?

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Par Jean-Baptiste Giraud Publié le 27 août 2012 à 6h33

Ne nous voilons pas la face, le pays souffre ! Et il souffre beaucoup plus que d'aucuns ne veulent le dire...

Cependant, comme cela arrive toujours, surtout dans les plus sombres heures de la vie d'une nation, certains, même s'ils sont moins nombreux, osent encore se lever et résister.

Résister, non pas en s'exilant sous des cieux plus cléments pour fumer son narguilé dans une quiétude (bien) méritée,

Résister, non pas façon transistor en se disant peu importe le goût pourvu qu'on aie l'ivraie de manière atone et plate, mais bien résister en posant des actes de bravoure économique !!!

En effet, il existe un cercle de citoyens qui s'engagent dans la résistance, de manière purement altruiste et souvent, leur exemple fait tâche d'huile et peut améliorer la masse à changer.

Tous ces anonymes, non organisés, méritent d'avoir une médaille pour leur bravoure !

Ils contribuent, par leurs actes, à améliorer l'ordinaire de l'Etat et je pense qu'on devrait, devant un tel désintéressement, un tel amour de l'autre, les faire payer plus car ils aiment les autres. Ce groupe, est celui des fumeurs qui, par leur dévouement et leur altruisme participent au redressement des comptes publics !

Les taxes sur les cigarettes augmentent sans cesse et nos irréductibles fumeurs (24 %) fument encore !

Si cela n'est pas de la bravoure, j'ignore comment l'appeler.

Certes, certains esprits chagrins argueront du fait que ces résistants le font non pas par altruisme mais pour une vaine recherche de plaisir. Je les entends et ne puis que l'accepter pour certains.

D’autres encore médiront en soulignant qu'il s'agit pour nos gouvernants accaparés dans la lutte pour le bien être du peuple, d'une façon de se débarrasser du problème O combien épineux du chômage lorsque l'on constate que 51 % des chômeurs fument. Je n'ose imaginer un tel calcul chez nos gouvernants qui aiment tant leur peuple... on le voit bien à travers la planète.

Enfin, certains me diront tout simplement que nos fumeurs tout en améliorant l'ordinaire des comptes publics, participent aussi au trou de la Sécurité Sociale ! Je traiterais ces personnes de mesquines car, comme l'a si bien dit Balzac de son temps, « on ne fait pas d’omelette ans casser les oeufs »

Pensez donc à tout ce qu’ils contribuent à faire comme recherches, publications et expérimentations diverses !!!

Non, vraiment, ils méritent une médaille…..... même en chocolat !

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Jean-Baptiste Giraud est le fondateur et directeur de la rédaction d'Economie Matin.  Jean-Baptiste Giraud a commencé sa carrière comme journaliste reporter à Radio France, puis a passé neuf ans à BFM comme reporter, matinalier, chroniqueur et intervieweur. En parallèle, il était également journaliste pour TF1, où il réalisait des reportages et des programmes courts diffusés en prime-time.  En 2004, il fonde Economie Matin, qui devient le premier hebdomadaire économique français. Celui-ci atteint une diffusion de 600.000 exemplaires (OJD) en juin 2006. Un fonds economique espagnol prendra le contrôle de l'hebdomadaire en 2007. Après avoir créé dans la foulée plusieurs entreprises (Versailles Events, Versailles+, Les Editions Digitales), Jean-Baptiste Giraud a participé en 2010/2011 au lancement du pure player Atlantico, dont il est resté rédacteur en chef pendant un an. En 2012, soliicité par un investisseur pour créer un pure-player économique,  il décide de relancer EconomieMatin sur Internet  avec les investisseurs historiques du premier tour de Economie Matin, version papier.  Éditorialiste économique sur Sud Radio de 2016 à 2018, Il a également présenté le « Mag de l’Eco » sur RTL de 2016 à 2019, et « Questions au saut du lit » toujours sur RTL, jusqu’en septembre 2021.  Jean-Baptiste Giraud est également l'auteur de nombreux ouvrages, dont « Dernière crise avant l’Apocalypse », paru chez Ring en 2021, mais aussi de "Combien ça coute, combien ça rapporte" (Eyrolles), "Les grands esprits ont toujours tort", "Pourquoi les rayures ont-elles des zèbres", "Pourquoi les bois ont-ils des cerfs", "Histoires bêtes" (Editions du Moment) ou encore du " Guide des bécébranchés" (L'Archipel).