Une pluie de contrats pour Airbus au Salon du Bourget

Photo Jean Baptiste Giraud
Par Jean-Baptiste Giraud Modifié le 18 juin 2013 à 4h53

Et avec les pluies violentes qui ont inondé le ciel parisien de lundi, c'est également une pluie de contrats qui s'est abattu sur l'entreprise, dont le dernier né, l'A350, est cette année la grande attraction de ce Salon du Bourget.

Des ventes d'avions record pour Airbus

Personne n'y croyait en salle de presse, à l'aéroport du Bourget. Une demi-heure après le lancement de cette cinquantième édition du salon, 50 A320 Neo étaient commandés par le loueur d'avion américain ILFC. Quelques heures plus tard, rebelotte, 100 A320 Neo venaient trouver preneur en la compagnie aérienne Lufthansa. Soit environ 15 milliards de dollars de commande, au total.

Un soulagement pour Airbus après la vente de 20 A380


Mais rien n'était alors fini car un peu plus tard dans la journée, 20 A380 étaient également commandés par le loueur irlandais d'avions Doric pour une coquette somme de 8 milliards de dollars. Boudé par de nombreuses compagnies aériennes, l'A380 permet, lors de ce salon, de redonner un peu d'air frais à Airbus.

Le loueur irlandais en possédant déjà 18, il se retrouve à la tête de 40 appareils dernier-cri, la plus importante après celle d'Emirates. Peut être un appel du pied pour des compagnies aériennes plus modestes, qui verront là que l'on n'a pas besoin d'être résident aux Emirats pour s'offrir des avions haut de gamme. Doric bénéficie en effet d'une exclusivité sur la location-vente de ces avions.

2015, date charnière pour le constructeur aérien


Cinq A380 avaient par ailleurs déjà été vendus à Singapore Airlines en décembre dernier. Airbus a donc rempli son contrat, qui était initialement de vendre 25 de ces appareils, à partir de décembre. Souhaitons à Airbus que cette vague de commandes se poursuive, au moins jusqu'en 2015, date à partir de laquelle l'entreprise commencera réellement à gagner de l'argent sur la vente de ces appareils.

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Jean-Baptiste Giraud est le fondateur et directeur de la rédaction d'Economie Matin.  Jean-Baptiste Giraud a commencé sa carrière comme journaliste reporter à Radio France, puis a passé neuf ans à BFM comme reporter, matinalier, chroniqueur et intervieweur. En parallèle, il était également journaliste pour TF1, où il réalisait des reportages et des programmes courts diffusés en prime-time.  En 2004, il fonde Economie Matin, qui devient le premier hebdomadaire économique français. Celui-ci atteint une diffusion de 600.000 exemplaires (OJD) en juin 2006. Un fonds economique espagnol prendra le contrôle de l'hebdomadaire en 2007. Après avoir créé dans la foulée plusieurs entreprises (Versailles Events, Versailles+, Les Editions Digitales), Jean-Baptiste Giraud a participé en 2010/2011 au lancement du pure player Atlantico, dont il est resté rédacteur en chef pendant un an. En 2012, soliicité par un investisseur pour créer un pure-player économique,  il décide de relancer EconomieMatin sur Internet  avec les investisseurs historiques du premier tour de Economie Matin, version papier.  Éditorialiste économique sur Sud Radio de 2016 à 2018, Il a également présenté le « Mag de l’Eco » sur RTL de 2016 à 2019, et « Questions au saut du lit » toujours sur RTL, jusqu’en septembre 2021.  Jean-Baptiste Giraud est également l'auteur de nombreux ouvrages, dont « Dernière crise avant l’Apocalypse », paru chez Ring en 2021, mais aussi de "Combien ça coute, combien ça rapporte" (Eyrolles), "Les grands esprits ont toujours tort", "Pourquoi les rayures ont-elles des zèbres", "Pourquoi les bois ont-ils des cerfs", "Histoires bêtes" (Editions du Moment) ou encore du " Guide des bécébranchés" (L'Archipel).