C'est en tout cas ce que croit le gouvernement de Mariano Rajoy.
Selon lui, la crise est en train de passer et la récession, derrière l'Espagne. Si les prévisions gouvernementales se vérifiaient, cela ferait sept trimestres que l'Espagne n'aura pas renoué avec la croissance. Une croissance qui serait d'ailleurs attendue après l'été. Une croissance faible, de 0,5 % pour 2014, mais qui après une récession de 1,3 % pour 2013 pourra redonner des couleurs aux visages des ministres espagnols.
L'optimisme du gouvernement partagé par le patronat espagnol
Et il semblerait que l'ensemble du patronat espagnol partage également ces prévisions comme par exemple Isidro Fainé, le président de la Caixa, une des principales banques du pays, bien mise à mal durant la crise. Pour les patrons, "l'heure est à l'optimisme à moyen terme". Des espoirs principalement portés par les chiffres des exportations qui ont augmenté de 7,5 % entre janvier et avril 2013, réduisant ainsi le déficit commercial de 59,4 % à 5,7 milliards d'euros.
Le FMI attend de la croissance mais aussi des emplois
Un enthousiasme que partage très moyennement le FMI qui affirme que le retour à la croissance ne fait pas tout. Il faut que ce "come back" soit assorti de créations d'emplois pérennes. En effet, le taux de chômage espagnol est un des plus élevés d'Europe avec 27,2 % de la population active sans emploi.
Quoi qu'il en soit, ces annonces semblent avoir redonné du baume au coeur du gouvernement espagnol qui entend poursuivre l'agenda des réformes avec très prochainement une réforme de l'administration publique, du marché électrique, de la fiscalité et des retraites...