Comme une certaine génération Y, certaines entreprises sont nées digitales. Pour les autres, l'heure est à la transformation numérique. Autour principalement de 3 piliers : le cloud, le mobile et les réseaux sociaux. Conséquence : un système d'information plus ouvert que jamais, qui doit évoluer pour favoriser une croissance sans risque.
Révolution numérique, révolution culturelle
Comme cela arrive rarement, un certain nombre de planètes sont actuellement alignées pour créer une véritable révolution. Digitale en l'occurrence. Lesquelles ? Une baisse drastique des coûts de communication pour commencer : rappelons-nous l’époque pas si lointaine où téléphoner à l'étranger était très onéreux, alors qu’aujourd'hui, une visioconférence ne coûte pas beaucoup plus cher que d'envoyer un mail.
Le développement exponentiel des équipements ensuite : ordinateurs fixes, laptops, smartphones, tablettes, téléviseurs connectés, etc. Courants aujourd'hui mais balbutiants ou inexistants il y a peine 10 ans. Résultat : les utilisateurs sont très en demande de contenus et d'échanges, sur tous les canaux de communication possibles. Bref, la révolution digitale est en marche et rien ne semble pouvoir l'arrêter.
Pour l'entreprise née digitale, le numérique fait partie de son ADN. Pour les autres, le chemin est encore un peu flou. Mais à ne rien faire, rien ne sera possible ! D'autant que les perspectives et le potentiel de croissance sont considérables : le digital, notamment via la multi-canalité, permet aux entreprises d'atteindre facilement plus de clients, et de leur vendre plus et plus vite. Mais pour y parvenir, encore faut-il que ces mêmes entreprises s'en donnent les moyens en activant les bons leviers digitaux.
Cloud, mobile, réseaux sociaux : les 3 piliers de la digitalisation
Au-delà des outils de base (Internet, mails...), la véritable transformation numérique va beaucoup plus loin, et repose désormais sur 3 piliers fondamentaux.
A commencer par le Cloud qui cristallise la recherche de réactivité, d'agilité et de rationalisation des coûts des entreprises. A tel point que les métiers ont souvent été moteurs dans son adoption, parfois même sans alerter la DSI. Pour la sécurité du système d'information, ce n'est pas l'idéal ! Aux services IT de reprendre les rênes et de développer les services Cloud qui répondront aux attentes de leurs utilisateurs. Avec un portail de services par exemple. Intégrés au système d'information, la valeur ajoutée des services Cloud n'en est que meilleure, favorisant de fait le « go-to-market ».
La mobilité ensuite. En interne parce qu'elle offre une plus grande réactivité aux équipes et un accès en temps réel aux informations de l'entreprise, où qu'elles se trouvent. En externe par ailleurs, parce que le mobile a ouvert la voie à de nouveaux usages, et complète l'éventail de canaux de communication disponibles vers les clients.
Enfin, les réseaux sociaux sont un nouveau moyen d'atteindre ses cibles et d'adresser de nouveaux segments de marché. En particulier grâce au profiling des consommateurs, à partir des informations qu'eux-mêmes mettent à disposition sur leurs profils (tranche d'âge, sexe, intérêts…). Dès lors, pourquoi se priver d'un canal de communication complémentaire auprès de ses cibles ?
Sur le papier, la transformation digitale semble donc couler de source. Dans les faits, ce n'est pas si simple. Car la même question revient quel que soit le chantier entamé : comment faire communiquer efficacement toujours plus de terminaux et de services externes avec le système d'information interne, surtout lorsque ce dernier n'a pas été pensé à cette fin dès l'origine ?
L'ouverture du système d'information : l'enjeu de la digitalisation
Perméabilité. Telle est l'avenir du système d'information. Car la majorité des entreprises le savent bien : ouvrir son système d'information, c'est s'ouvrir à l'innovation, à la collaboration et à l'interaction. Conditions sine qua non à la survie de l'entreprise dans un monde 100 % (ou presque) numérique.
Proposer les bons outils aux équipes métiers est donc l'enjeu crucial d'une transformation digitale réussie pour l'entreprise. Proposer les bons outils mais également éviter les risques et les écueils d'un système d'information trop exposé. Chaque nouvelle porte ouverte du système doit être opérée avec le même soin, notamment en matière de sécurité. Prévention contre les risques d'attaques, protection contre la perte ou le vol de données et authentification doivent être renforcés.
Au-delà de la sécurité, quid de de la volumétrie des données ? Car, potentiellement, le système d'information des entreprises est amené à communiquer avec le « reste du monde » : des personnes bien sûr, mais également d'autres systèmes d'information d'entreprises et, à terme, toute une collection d'objets connectés, qui n'en sont aujourd'hui qu'à leurs balbutiements.
Cette augmentation exponentielle de la volumétrie des échanges est aujourd'hui un défi majeur pour l'entreprise : sans une gestion fine des flux d'échanges (internes et externes) et de leur priorisation, le système d'information pourrait très vite se retrouver saturé. Une option inenvisageable dans un monde hyper-connecté : car de la fluidité de ces échanges dépend en grande partie tous les bénéfices d'une transformation digitale réussie.