Le nouveau film d’Ashton Kutcher aurait dû être un grand succès : premier biopic sur le visionnaire regretté et controversé Steve Jobs, fondateur de Apple décédé en 2011, le sujet promettait une affluence record dans les salles. Pourtant c’est le Flop.
Les Américains en ont-ils marre de Steve Jobs ?
Quelle pourrait être la raison de ce démarrage bien en dessous des attentes et qui s’avère être l’un des pires de l’acteur Ashton Kutcher qui détient le premier rôle ? Les Américains commenceraient-ils à saturer de l’image de génie et visionnaire que la marque à la pomme transmet de son fondateur alors même qu’elle a actuellement du mal à innover dans ses produits ?
Difficile à dire mais il est plus probable que la date de sortie ait été mal choisie. Le film de Joshua Michael Stern sur la figure phare de Cupertino se bat contre Kick Ass 2, très attendue suite du film issu du comic du même nom, qui a déjà engrangé 13.5 millions de dollars de recettes et contre « Le Majordome » avec la célébrissime Oprah Winfrey (25 millions de dollars de recettes déjà encaissés).
Un mauvais film et un deuxième en préparation
« Jobs » souffre aussi de mauvaises critiques avec un 25 sur 100 par les critiques du site Rotten Tomatoes et une note d’à peine 53 sur 100 par le public. Manque de dynamisme, scénario trop focalisé sur le début du film… Steve Wozniak lui-même n’a pas aimé le film qui retrace pourtant une partie de sa vie en tant que co-fondateur d’Apple.
Il a d’ailleurs déjà décidé de lancer la production de sa propre version : un autre film sur Steve Jobs sortira donc en salles dans quelques années et sera écrit par le scénariste de « The Social Network » Aaron Sorkin. Le film sur la naissance de Facebook avait engrangé 200 millions de dollars de recettes dans le monde.
« Jobs » rentabilisé mais loin du succès commercial
Le film sort aujourd’hui en salles en France et les recettes internationales du biopic de Steve Jobs ne devraient pas être en perte. Avec un budget de 12 millions de dollars, dont la moitié déjà engrangés aux Etats-Unis, quelques bénéfices seront sans doute au rendez-vous.
Mais c’est là une leçon à retenir : si Apple bat des records de vente et des records en Bourse, mentionner ou parler de Steve Jobs n’est pas une garantie de succès commercial.