Avec ses 3 millions de logements secondaires, soit 10 % du parc immobilier français, la France détient sans doute le record du monde du nombre de ces résidences associées à la liberté, à la famille, aux vacances… Les propriétaires de résidences secondaires sont de profil "urbain" : environ 20 % des Franciliens et plus de 30 % des Parisiens, par exemple, détiennent un logement secondaire qu’ils utilisent pour les week-ends ou les périodes de vacances et qu’ils occupent en moyenne 30 jours/an.
Si le Sud et la Méditerranée restent prisés, on voit depuis quelques temps un net intérêt pour l’Arc atlantique : ainsi, de nombreux achats s’effectuent sur la Côte basque, le Bassin d’Arcachon, l’Ile de Ré, les Landes, la Charente et la Normandie. Ce marché est toutefois également très important pour les clients étrangers : les Britanniques (même si les achats sont aujourd’hui, de leur part, moins nombreux qu’avant 2008), les Belges, les Néerlandais et les Allemands, notamment, mais aussi les Russes, les Brésiliens et même les Chinois s’intéressent de plus en plus à notre pays.
Des Russes ont fait, ces derniers temps, l’acquisition de belles propriétés à Paris et dans le Sud de la France. C’est le cas, notamment, de l’un de nos clients qui a récemment acheté un pied-à-terre de 200 m², à Paris, pour y passer des week-ends. Coût de l’achat : 2,4 millions d’euros ; il nous a aussi mandaté pour lui trouver une maison dans le Sud de la France pour y passer des vacances plus longues. Budget prévu : entre 6 et 10 millions d’euros. Les châteaux sont également très courtisés par ces étrangers russes, chinois et américains ; la valeur moyenne d’un château s’établissant entre 2 et 10 millions d’euros.
Un fait est certain : ce marché des résidences secondaires acquises par des étrangers s’est incontestablement développé, ces dernières années, grâce à de nouveaux ponts aériens qui ont contribué à améliorer encore la très belle santé du tourisme.
Cependant, l’inverse est vrai ! De plus en plus de Français achètent à l’étranger. On connaît l’engouement pour le Maroc, les Iles grecques ou Miami... Aujourd’hui, d’autres pays sont attractifs comme la Bulgarie, par exemple, qui a le vent en poupe. De fait, il est possible d’y acheter un pied-à-terre au bord de la mer pour la « modeste » (tout est relatif !) somme de 50 000 dollars (40 150 euros). Difficile à trouver en France…