Towers Watson France publie les résultats de son étude sur l’actionnariat salarié, réalisée auprès d’une vingtaine d’entreprises françaises fortement internationalisées, faisant partie du SBF 120 et employant pour la plupart plus de 20 000 salariés. Les résultats de cette étude montrent que les opérations d'actionnariat salarié s'avèrent plus réussies lorsqu’elles s’accompagnent d'éléments incitatifs favorisant l’adhésion des collaborateurs, tel que l’abondement par exemple. Les autres facteurs déclenchant l'investissement sont l'assurance de récupérer sa mise initiale et les facilités de paiement offertes aux salariés.
L’étude Towers Watson sur l’actionnariat salarié interroge une vingtaine de grandes entreprises internationales du SBF 120 dont la majorité déclare avoir effectué une augmentation de capital réservée aux salariés au cours des deux dernières années (75 % des sondés) et prévoit une offre réservée aux salariés dans les deux prochaines années (65 % des entreprises interrogées). S’il est difficile de dégager un consensus sur les facteurs d’attractivité des offres, on observe une tendance des entreprises à préférer les offres à effet de levier aux offres "classiques" (56 % des entreprises sondées les jugent plus attractives). Proposer le choix entre deux offres (65 % des entreprises interrogés sont dans ce cas) est incontestablement un plus.
"L’offre multiple séduit en période de volatilité des marchés action. En effet, elle protège généralement le salarié du risque boursier auquel ce dernier est exposé dans le cadre d’offres classiques. Donner le choix entre deux formules permet à chacun de trouver la solution qui lui convient." explique Gérard Silve, Directeur Associé chez Towers Watson France.
Les opérations d’actionnariat salarié : une véritable opportunité de communication corporate pour 88 % des grandes entreprises interrogées
"A travers cette étude, nous avons pu constater à quel point ces opérations d’actionnariat salarié sont une des rares opportunités pour des entreprises mondialisées de s’adresser à l’ensemble de leurs collaborateurs, dans leur langue. Façon de partager efficacement sur la stratégie et les perspectives futures, hors du canal hiérarchique." rappelle Marion Marchal, consultante senior chez Towers Watson. "Mais quel que soit le niveau de sophistication du dispositif de communication "descendante", c’est l’implication de terrain des dirigeants, associée à un déploiement local efficace, qui font la différence". La communication dématérialisée semble tenter les émetteurs, notamment parce qu’elle permet d’optimiser les coûts et de réduire les délais de diffusion, mais les entreprises n’ont pas encore franchi le cap.
Le taux de souscription reste l’indicateur phare de succès. Concernant le retour sur investissement, 65 % des entreprises sondées révèlent que le rapport coût / bénéfice de ces opérations est positif. Dans une optique de maîtrise des budgets, les entreprises envisagent d’accroître la dématérialisation de leur dispositif de communication. 93 % des sondés se disent prêts à le faire, 88 % l’ont déjà réalisé ou envisagé pour leurs prochaines opérations. "L’enjeu de communication corporate pour ces grands groupes reste prépondérant et l’ensemble des entreprises souhaite maintenir un dispositif de déploiement local et une communication de terrain. Une entreprise interrogée sur deux considère toujours indispensable de conserver une communication papier", concluent les deux porte-paroles du cabinet Towers Watson.