Cela dépend…
OUI, définitivement, il faut toujours en sortir (ou ne plus y aller du tout). L’EUROvision ne réussit pas à la France mais cela lui permet d’échapper à l’organisation de cet évènement musicalement douloureux.
NON pas nécessairement : de nombreuses voix se sont élevées à plusieurs reprises pour déplorer l’organisation désastreuse des pays d’accueil de l’EURO 2012 : malversations, sécurité des stades douteuse, bière autorisée dans les enceintes sportives, rétro-commissions nombreuses, etc. Un carton rouge a été levé pour l’Ukraine, qui brille plus par ses actions de répression et d’emprisonnement des opposants politiques que par son ouverture à la démocratie.
Pour autant, devait-on prendre en otage les Bleus et leurs ardents supporteurs pour les beaux yeux de Ioulia Timochenko ? Ne rien faire serait être complice de l'instrumentalisation du football dit-on… Paradoxalement boycotter politiquement l’EURO 2012 revenait aussi à instrumentaliser le football. Il est regrettable que la « non-participation » à des matches de football soit le seul levier de la politique européenne.
Quant aux autres questions relatives à l’Euro...
Nous renvoyons nos fidèles lecteurs à des avis d'économistes plus tranchés [NDLR : à lire sur Economiematin, la #Battle sur l'avenir de l'euro]. Euro grincheux, Euro joyeux, mêmes les dirigeants réunis au sommet du G20 peinent à répondre à notre question du jour...
Le titre est de la rédaction d'Economie Matin.
Fallait-il sortir de l’Euro ?
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Modifié le 20 juin 2012 à 22h02