Londres et Paris sont réputées pour être des villes particulièrement chères. Pourtant, ce sont loin d'être les pires : les expatriés au Japon ou en Australie pourront vous le confirmer ! Tokyo, plus particulièrement, est classée la ville la plus chère du monde pour les expatriés, et deuxième ville la plus chère tout court, selon le sondage 2012 du groupe Mercer intitulé « Le coût de la vie dans le monde ».
Pour établir ce palmarès, Mercer a comparé les coûts de plus de 200 produits et services, parmi lesquels le transport, les vêtements, les biens de consommation, les loisirs. Tokyo arrive donc en deuxième position, derrière Luanda en Angola, et c’est une autre ville japonaise, Osaka, qui arrive à la troisième place. La capitale russe, Moscou, est quatrième, et Genève, en Suisse, cinquième. Le port pakistanais de Karachi serait la ville la moins chère des 214 sondées, avec un coût de la vie environ trois fois inférieur à celui de Tokyo.
Selon The Guardian, quelques villes américaines sont aussi « particulièrement bon marché ». Winston Salem, en Caroline du Nord, a le coût de la vie le plus bas par rapport à n'importe quelle autre zone urbaine des États-Unis. Chicago se situe à la 110e place et Washington DC la 107e.
Ce rapport annuel est publié afin d'aider les entreprises à évaluer les allocations de compensation qu'elles versent aux travailleurs expatriés, en utilisant la ville de New York comme référence. D’après la BBC, les baisses de l'euro et de la livre sterling ont réduit de manière significative les coûts pour les entreprises à l'étranger.
C’est pourquoi les villes anglaises ont régressé dans la liste ces dernières années. Cette année, Londres n’était « que » la 25e ville la plus chère du monde, alors qu’elle avait la position n°18 l'an dernier. D'autres villes européennes majeures, comme Paris, Rome ou Amsterdam, ont aussi baissé dans ce classement.
A l'inverse, l'explosion relative des économies de la région Asie-Pacifique a alourdi les factures des expatriés dans les pays de cette région. Selon la BBC, les firmes européennes auraient ainsi augmenté leurs dépenses d'environ 15 % en Australie et de 8 % au Japon, sous le seul effet de l'évolution des taux de change.
Par Hélène Hofman
Global Post / Adaptation Annabelle Laferrère - JOL Press
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