Il y a le scénario cauchemar des 1er et 8 mai qui tombent un samedi ou un dimanche. En France, ce sont des jours de repos "perdus" pour ceux qui ne travaillent pas le week-end. Pour les autres, les 7 millions de français qui travaillent occasionnellement samedi ou dimanche, une aubaine... Même si bien souvent, ceux qui travaillent le week-end sont dans des entreprises qui tournent 7 jours sur 7, et parfois 365 jours par an ! Transports, restauration, compagnies des eaux ou d'électricité en font partie.
Mais cette année, le 1er et le 8 mai tombent idéalement un jeudi, permettant de poser le vendredi et de bénéficier ainsi de quatre jours de break, pour un jour de congé consommé. Deux, dans les entreprises qui comptent le samedi comme jour ouvré...Quand ces jours ne sont pas offerts par l'employeur. Résultat des courses, les quatre jours qui seront chômés dans bien des entreprises et des administrations nuiront immanquablement à la productivité et à la profitabilité du mois de mai. Même si certains maintiendront une activité réduite le vendredi, comme un accueil téléphonique, ce jour-là, les commerciaux ne feront pas de rendez-vous avec leurs clients, les entreprises de services n'assureront pas leurs prestations ou seulement partiellement, et... les comptables ne payeront pas de factures.
Alors, combien ça coûte un jour férié ? C'est là que les choses se compliquent.
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