S'il fallait en acheter une, c'était celle-là ! Et pourtant Facebook, en son temps, avait fait le même chemin mais en sens inverse...
Jusqu'a + 90% !
L'action Twitter, qui a été introduite hier à la Bourse de New York à 26US$ pièce, a vite grimpé, comme les experts l'avaient prédit. Après s'être hissée dans les sommets jusqu'à 50us$ (+90% !), soit plus que le cours actuel de l'action Facebook (47us$), elle a finalement clôturé à 44,90us$ (+73%). Et dire qu'à l'origine, elle voulait mettre en vente son action à un prix se situant entre 17 et 20us$ !
L'introduction s'est déroulée sans problèmes techniques, contrairement à celle de Facebook un an et demi plus tôt.
Au total, 70 millions d'actions ont été mises sur le marché. Cela a permis à l'entreprise de micro-blogging de lever 1,82 milliard de dollars, destinés à financer le développement futur de la société, soit huit fois moins que Facebook en son temps (16 milliards), mais presque autant que Google en 2004 (1,92 milliard), si tant est que l'on puisse comparer deux périodes aussi éloignées.
Une action qui va faire pschitt ?
Reste que l'emballement médiatique et économique pourrait se dégonfler, à moins que l'entreprise arrive à prouver à moyen terme qu'elle est capable de dégager des bénéfices (elle a encore accusé une perte nette de 134 millions de dollars sur les neuf premiers mois de 2013), ce qui n'a encore jamais été le cas en sept ans. A moins aussi qu'elle arrive à générer des sommes importantes en revenus publicitaires.
En attendant, le cours pourrait rester très volatile. Et si c'était cette action-là qu'il fallait vendre, avant qu'elle ne se dégonfle ?