Aujourd'hui, des robots écrivent sans aide humaine. Le temps des articles rédigés par des algorithmes est venu.
Des robots plein de matière grise. Même, des robots journalistes. Désormais, certains sont capables de compiler des informations, de rédiger des textes ou de les traduire. Ils incarnent parfaitement la réalité de l'intelligence artificielle. Ils réalisent des travaux que seuls les hommes accomplissaient jusqu'à présent. Par exemple, le logiciel Quill gère de A à Z la rédaction d'un papier. Au-delà, il est capable de livrer ses propres commentaires, de donner ses prévisions pour des courses de chevaux, de raconter des faits divers et de trouver l'iconographie adéquate. Qui dit mieux ? En plus, il fait tout cela sans erreur, et sans faute d'orthographe ! C'est le temps de l'humanoïde journaliste.
À l'origine du système Quill, se cache le projet Narrative Science. Sous l'égide de Kristian Hammond, il a été instauré en 2009. Il regroupe un team de journalistes, de linguistes et d'informaticiens de l'Université Northwestern à Chicago aux États-Unis. Ensemble, ils ont élaboré un programme permettant de commenter en temps réel des matchs de base-ball : la formation des équipes, les mouvements des joueurs sur le terrain, les passes. Tout est passé au crible. Le logiciel s'appuie sur le Big Data, littéralement, les grosses données.
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