Le conflit qui oppose actuellement l'Ukraine et la Russie affolent les places financières d'Europe. La Bourse russe était la première à plonger, suivie de près par les principales places européennes, Paris, Londres et Francfort.
Depuis vendredi dernier, la Bourse de Moscou ne fait que plonger.
La crise politique ukrainienne fait chuter l'indice boursier de Moscou
L'indice Micex a chuté de près de 11 % lundi, après les principales banques et compagnies énergétiques de la Sainte Mère Russie. A titre d'exemple, la Russie a organisé les mois précédents les JO d'hiver les plus coûteux de l'histoire, à 51 milliards de dollars. Mais la crise ukrainienne lui a coûté 58 milliards en… 4 jours.
Les Bourses européennes ont suivi la chute du Micex
Une plongée boursière russe qui n'a pas manqué d'entraîner les autres places financières européennes, à commencer par les pays voisins de la Russie. Ainsi les Bourses polonaises et hongroises se sont effondrées de 4,4 % lundi. Suivies de près par les Bourses de Paris et de Francfort qui ont perdu respectivement 2,66 et 3,44 %.
Les monnaies refuges profitent de la baisse de confiance des marchés
Dans cette affaire, à qui profite le crime ? Aux monnaies refuges, qui s'en sortent plutôt bien. Ainsi le franc suisse a atteint son plus haut niveau depuis dix mois face à l'euro. Même topo pour l'or, qui après une année 2013 noire, bénéficie des effets de la crise ukrainienne. Le métal précieux est ainsi revenu à son niveau le plus haut depuis le mois d'octobre dernier à 1,350 dollars l'once, soit une augmentation de 9 % depuis début février.
Enfin, outre les menaces politiques et les sanctions économiques qui planent sur elle, la Russie devrait s'inquiéter de la montée de ses taux sur les marchés. Ils se sont envolés de plus de 8,7 % depuis vendredi...