Quelle rentrée ! Oui, quelle rentrée ! En l'espace d'une semaine en effet, on a tout eu. On vous avait prévenu...
Tout d'abord sur le front économique. Lors de la traditionnelle réunion mensuelle de politique monétaire qui s'est tenue le 4 septembre dernier à Francfort, Mario Draghi a en effet annoncé un nouveau train de mesures exceptionnelles destinées à soutenir le crédit en zone euro et à éviter le piège de la déflation. Une deuxième révolution monétaire, après celle du 5 juin dernier, largement saluée par des marchés en ébullition.
Sur le font diplomatique par ailleurs, deux événements liés au conflit russo-ukrainien ont marqué cette rentrée. Tout d'abord, il y a eu ce sommet de l'OTAN, organisé à Newport au Pays de Galles les 4 et 5 septembre derniers, censé envoyer un message de fermeté à Vladimir Poutine. Puis surtout, cette décision de Paris de suspendre la livraison du premier navire Mistral à Moscou. L'ensemble de ces tensions diplomatiques constitue une véritable menace pour les marchés... que les banques centrales ne pourront contenir ad vitam aeternam.
Sur le front politique, nous n'avons également pas été déçus. En témoigne ainsi cette « démission » du secrétaire d'Etat au commerce extérieur Thomas Thevenoud une semaine seulement après son arrivée au gouvernement. La raison ? Un oubli fiscal ...
Sur le front social, c'est le scandale qui a fait l'actualité. Rendez-vous compte, le ministre du Travail François Rebsamen a osé indiquer qu'il faudrait contrôler un peu plus les chômeurs indemnisés qui ne cherchent pas un travail. Quelle honte !
Enfin sur le front artistique, il ne fallait surtout pas passer à côté du chef d'oeuvre littéraire de Valérie Trierweiler sur sa vie de couple avec François Hollande....
En bref...
• France ; Martine Aubry a indiqué hier qu'elle allait prochainement sortir de sa réserve pour faire des propositions visant à infléchir la politique économique « pour que la croissance revienne ». Va-t-elle préconiser une plus grande souplesse dans les 35 heures ?
• Allemagne ; au mois de juillet, la balance commerciale allemande a atteint 22,2 milliards d'euros alors même que le consensus tablait sur 16,8 milliards d'euros. En route vers une solide croissance au troisième trimestre.
• Royaume-Uni ; la montée dans les sondages du « oui » à l'indépendance de l'Ecosse commence à faire trembler les marchés, comme en atteste le recul progressif de la livre sterling. A suivre.