Voyager seul ? Une idée plus si absurde que ça !

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Par TravelBird Modifié le 22 septembre 2015 à 10h15
Tourisme
@shutter - © Economie Matin

Si les circuits touristiques organisés sont les précurseurs du voyage contemporain, il semble naturel de considérer qu’une personne émettant la volonté de s’évader en solo puisse susciter l’étonnement général. “Quelle idée absurde de ne pouvoir partager les joies de la découverte !”

Et pourtant, de nombreux changements ont transformé le climat du voyage depuis les prémices touristiques de Thomas Cook, deux siècles auparavant. Avec le déclin de la famille nucléaire, la mode du divorce et une certaine volonté d’indépendantisme généralisé, une question reste entière : pourquoi faire des concessions ? Certains affirmeront qu’il s’agit d’une tendance de célibataires en quête d’amour. D’autres avanceront l’hypothèse d’une jeunesse utopiste, bercée aux fantasmes kerouaciens et au romantisme désuet du hitch-hiker. Enfin, viendront les plus courageux qui, à court d’arguments, choisiront eux aussi de prendre la route, par curiosité d’abord, puis par plaisir ensuite. Mais qui sont donc ces intrépides voyageurs des temps modernes ? Et en coulisses, quels sont les bénéficiaires directs d’une telle tendance ?

Selon une récente étude menée par VISA, ce sont les femmes qui représentent actuellement le segment principal des voyages en solo. Des femmes professionnelles originaires de Chine et d’Inde, plus spécifiquement. Parmi les motifs de départs, on retrouve en tête de liste la volonté de s’émanciper du quotidien, suivi par celle de se confronter au défi du voyage. Après un début de vie à s’occuper d’enfants ou de consacrer son temps au travail, la tentation de se faire plaisir sans concession peut effectivement en convaincre plus d’une. Mais au fait, est-ce que la situation conjugale joue un rôle important dans toute cette histoire ?

D’un point de vue statistique, les chiffres vont à l’encontre de l’idée préconçue que les voyageurs seuls sont généralement célibataires. En effet, si d’après un article publié par le New York Times, plus de la moitié des adultes américains étaient célibataires, les professionnels du secteur s’accordent cependant à penser que ce sont les individus mariés qui représentent la plus grande partie de la clientèle. Priscilla O’Reilly, de Overseas Adventure Travel, affirme que la plupart des réservations qui sont passées, émanent de partenaires ou d’époux(ses) qui désirent partir de leur côté. Un besoin d’indépendance qui prend donc de plus en plus d’ampleur.

Au regard de cette nouvelle tendance, différentes techniques ont d'ores et déjà été adoptées par l’industrie du voyage. Si certains, comme TravelBird en Europe, préfèrent opter pour baisser voire annuler les suppléments “personne seule”, d’autres ont préféré s’y prendre autrement. Le secteur des croisières a été, par exemple, le premier à introduire des cabines individuelles dans ses bateaux. D’autres - comme la start-up controversée Uber - on su surfer sur la vague en proposant des tarifs allégés pour les clients désireux de réserver un taxi seul. Tous les coups sont donc permis pour capter cette demande sans cesse croissante.

En somme, si les circuits organisés perdurent et que l’on assiste encore très régulièrement à des attroupements de touristes brandissant leurs selfiesticks sur le Champ-de-Mars, le voyage solo a lui aussi la prétention de se développer en parallèle. Comme dit l’adage : “on n’est jamais si bien servi que par soi-même” !

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Créée à Amsterdam en 2010, c’est dans un petit attique du centre de la ville que TravelBird a commencé son aventure. En seulement 5 ans, la startup hollandaise est passée de 2 à 700 employés et ce sont actuellement 12’000 voyageurs qui profitent chaque jour de vacances avec TravelBird. Active dans 17 pays, l'entreprise propose quotidiennement 6 offres exclusives aux prix les plus compétitifs du marché.

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