Rien. Jusqu'à l'explosion finale. Inéluctable et proche.
Le grand vainqueur de l'élection : Angela Merkel. Avec 35% hier, elle s'impose plus encore comme le seul leader européen en position de dicter une stratégie à l'UE. A côté ? Le UK (27% pour l'UKIP) ne pourra pas éviter le référendum sur son adhésion à l'Europe (on connaît la réponse). Les autres pays (Espagne et Italie en tête) se sont déjà soumis au train de réformes voulu par l'Allemagne.
La France ? Les 25% du FN ne vont rien changer. Le Parlement européen garde sa majorité actuelle, et Juncker (ou un autre choix de Merkel) sera élu patron de la Commission pour continuer sur la lancée. Mais surtout, avec 14% des suffrages, Hollande n'est plus en mesure de mener les réformes auxquelles il s'est engagé. De quelle légitimité dispose-t-il pour forcer sa majorité rétive au virage social démocrate, ou lutter contre les barons locaux qui refuseront la simplification territoriale ?
Résultat : l'UE va continuer selon les canons allemands et la France, incapable de se réformer selon ces critères, va décrocher. La seule issue sera des élections générales (présidentielles ou législatives) où il nous sera demandé de choisir entre 1) faire le choix de l'Allemagne 2) faire celui de la Nation contre tous. Bienvenue dans les années 30.
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