Houlalala, c'est le drame, le séisme, et disons-le stupeur et tremblement au sein de notre « crasse » politique qui ne s'attendait pas à un tel résultat du Front National. C'est vrai qu'avec la croissance hallucinante qui nous assaille c'est un résultat surprenant.
C'est vrai que comme il n'y a aucun problème de délinquance c'est surprenant, c'est vrai que comme il n'y a pas 6 millions de chômeurs et 12 millions de pauvres dans notre pays c'est surprenant et comme il est vrai que nous n'avons plus de frontières et que notre pays est ouvert à tous vents ou presque qu'il s'agisse des services des marchandises ou des personnes, c'est vrai que ce résultat est très surprenant. Je n'en dirai donc pas plus sur les résultats de ce pseudo-scrutin démocratique aux élections de l'EURSS. L'Europe est devenue une vaste bouffonnade et une association de malfaiteurs qui n'ont pour objectif que de ruiner les peuples du vieux continent. Alors, tant que cette situation durera, les mêmes causes produiront les mêmes effets. Les abrutis bien-pensants pourront se lamenter tant est plus, cela n'y changera rien. La seule solution pour ceux qui veulent « endiguer » la montée du Front National – qui, pour information, est définitivement monté – c'est de traiter les problèmes.
Nos politiciens étant des crétins idéologues ayant oublié tout bon sens, tout sens des réalités du pays et tout pragmatisme, ils feront « trop peu et trop tard », pour reprendre la formule célèbre, ce qui se traduira inévitablement par un effondrement retentissent à un moment ou à un autre aussi bien économique que social.
Passons maintenant aux choses vraiment sérieuses (ces élections ne sont pas sérieuses puisque, de toutes les façons, rien ne changera après ce scrutin et tout continuera exactement comme avant).
Mario Draghi a peur de la déflation...
Franchement, je ne vois pas de quoi il a peur le Mario qui, il y a encore 3 semaines, faisait le mariole en se pavanant dans les conférences de presse où il expliquait doctement que le rythme de l'inflation tendanciel allait rejoindre son équilibre évolutif de long terme conformément aux anticipations anticipatrices des anticipateurs de la BCE (Banque des crétins européens). Bref, il n'y avait aucun problème malgré des prix qui baissent, malgré des taux de croissance minables dans les pays les plus dynamiques et des taux de croissance négative chez les moins bons, la France comme à son habitude se situant entre deux eaux avec une sublime croissance 0 ce qui veut dire zéro, nada, rien du tout. Et une croissance zéro avec une inflation à 2 %, eh bien, en réalité, c'est un appauvrissement généralisé de 2 % mais là encore il s'agit d'un concept d'une telle complexité que ce n'est pas à notre portée.
Zone euro : la BCE prête à agir face au niveau de l'inflation
C'est le titre de la dépêche AFP faisant état des derniers états d'âme du Mario qui nous a encore gratifiés d'éclairs de génie... Jugez plutôt :
« Aujourd'hui, nous partons du principe que l'inflation basse (observée) se prolongera mais reviendra progressivement à un niveau proche de 2 %, ce qui est l'objectif de la BCE »... C'est tout le problème entre réalité et rêves.
« Notre responsabilité est toutefois d'être attentif aux risques qui peuvent apparaître et peser sur ce scénario et nous préparer à agir s'ils le font »... Ce qui veut dire que les risques sont clairement en train de se matérialiser.
« La BCE doit être particulièrement attentive actuellement à l'apparition d'une spirale négative entre inflation faible, baisse des attentes d'inflation et le crédit »... Ce qui veut dire que la spirale est déjà là et que les gens, pas aussi stupides que ce que pensent nos mamamouchis, adoptent, tous contraints et forcés d'ailleurs, une attitude attentiste.
La déflation est bien commencée en Europe !
Pour tous ceux qui pensaient qu'il n'y avait pas de déflation en Europe, eh bien les dernières déclarations de Draghi sont bien la preuve qu'il n'en est rien et que la zone euro est bien prise dans une spirale déflationniste qui ne sera vraisemblablement pas enrayée de sitôt.
Car ce que fera Mario Draghi, à savoir baisser les taux de quelques « pouièmes » ou encore organiser un vague « crédit easing », sera là encore bien trop peu et bien trop tard puisque ce qui rend l'économie européenne déflationniste ce n'est pas uniquement les anticipations des consommateurs, c'est avant tout le carcan de la monnaie unique qui oblige à des politiques de rigueur et d'austérité QUI sont par définition déflationnistes.
Préparez-vous et restez à l'écoute.
À demain... si vous le voulez bien !!